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18 juin 2021 5 18 /06 /juin /2021 12:18

transfert sur site

9h49 gare de poitiers, je hisse mon velo démonté ainsi que mes quatre sacoches dans le tgv pour bordeaux; j'ai pris la veille sur internet un billet premiere classe à 19 euros, c'est l equivalent du prix pour un tarif senior periode bleue par ter; pourquoi en premiere classe, car il existe dans la premiere voiture de la rame, sur le segment des premieres classes, un espace pour handicapés assez large pour y loger sans encombre des bagages volumineux

peregrinations pyreneenes

à bordeaux, j 'ai quatre heures d'attente, le temps de faire un petit tour à bordeaux et de flaner le long de la garonne

revenu en gare de bordeaux, je note que le tgv pour bayonne est annoncé voie 1, double rame, je repere l'endroit où s'arretera la fameuse voiture premiere classe avec emplacement handicapé, où j 'y démonte velo et sacoches; helas erreur d'affichage, les rames sont inversées, et il va me falloir remonter toute une rame vide  interdite au public pour acceder au train, j'essaie de charger velo et sacoches à bout de bras mais la cargaison s'avere trop lourde; heureusement, deux employés de la sncf vont prendre en charge velo et sacoches, je bénis alors une entreprise où le souci du service public n 'est pas encore tout à fait mort; cependant, le mythe d'une entreprise parfaite d'antan, le "c'était mieux avant", peut aveugler certains d'un passé qui n'était pas toujours aussi idyllique; temoin cet extrait d'un edito de philippe herissé dans le dernier "rail passion", où les employés n'étaient pas toujours à la hauteur du service qu'ils étaient sensés délivrer aux voyageurs

peregrinations pyreneenes

bref, la chance m'a souri, et j'ai pu acceder à la fameuse premiere voiture de premiere classe, où j'ai pu ranger tout mon barda

prologue

en gare de bayonne, je remonte mon velo, me dirige vers la sortie de la ville et rejoins la d22, la route des cimes, ça monte , ça descend, mais les dénivelées sont raisonnables; la nuit tombe, et, après une forte côte, je m'arrête près d'un abribus pour camper

peregrinations pyreneenes

le col d'irarty

reparti vers 7h30, je me dirige vers saint jean le vieux

8h10

8h10

a saint jean le vieux, je pensais me ravitailler dans une epicerie, mais , pas de chance, on est lundi, et le vival du coin est fermé; je trouve une boulangerie où j 'achète deux quiches , au cas où; dans le bar du centre, je me prends un café; discussion avec la patronne, qui me dit qu'il fera chaud aujourd hui, me demande où je vais, je lui montre la route du sud, et elle me dit, "ça monte par là"," et vous y allez avec tout ce barda", elle me prend pour un touriste insouciant, la suite lui donnera raison

après saint jean le vieux, c'est encore plat, mais les montagnes se profilent à l'horizon

10h05

10h05

après avoir suivi la vallée, ça commence à monter

11h52

11h52

même endroit, sous un autre angle

11h52

11h52

après une pause pique nique, où je n'ai que les deux quiches à me mettre sous la dent, l'ascension continue

14h12

14h12

pour arriver au premier col

15h39

15h39

ça descend un peu, puis ça remonte, pour arriver au deuxième col

18h

18h

l'ascension est balisée par des pancartes qui annoncent les festivités à venir, il y a eu deux sections de plusieurs kilomètres à plus de 10%. quelques cyclistes me doublent, m'encouragent, ils ont des velos de course légers et ne sont pas chargés

peregrinations pyreneenes

au sommet du deuxieme col se trouve heureusemenr une petite epicerie où je peux enfin me ravitailler; puis j entame la descente vertigineuse sur larrau

18h03

18h03

que je rejoins après une dernière côte, et où je trouve un camping où je peux enfin me reposer

denivelée du parcours

denivelée du parcours

mon gps fait le point sur cette dure journée

mon gps fait le point sur cette dure journée

le parcours

le parcours

le lendemain, je pensais continuer, rejoindre bedous, puis les cols de l'aubisque et du tourmalet

mais à mon reveil, je sens une enorme fatigue m'accabler, je peux à peine appuyer sur mes pédales, heureusement la sortie de larrau se fait par une descente vertigineuse et je me dirige vers tardets, où je prends un solide petit dejeuner

peregrinations pyreneenes

je decide de continuer ma descente vers mauleon, ne me sentant plus capable d'affronter la moindre côte

peregrinations pyreneenes

les restaus sont desormais ouverts, je m y' offre un solide dejeuner

et je continue la descente jusqu'à peyerehorade, où je trouve un camping à la ferme pour 4 euros la nuit

peregrinations pyreneenes

le lendemain je decide de rejoindre bayonne, en suivant l 'adour, parcours magnifique et plat  plat plat

peregrinations pyreneenes

a bayonne, je prends le train pour ychoux, petite gare landaise, origine d'une piste cyclable vers parentis en born; j y trouve un camping où j y loue un bungalow pour la semaine à venir pour moi et ma copine; je rejoins ensuite biscarosse, la montée de la dune , pourtant pas méchante, me demande des efforts surhumains, et j'arrive enfin à l'entrée de biscarosse où je campe dans une immense aire de pique nique

le lendemain, je rejoins arcachon, non sans peine, car la piste cyclable epouse le relief des dunes, alternant montées et descentes; je prends le train à arcachon pour rejoindre poitiers

epilogue : ma copine a decelé dans mon dos une tique, que je me fais retirer dans la pharmacie voisine; la fatigue est peut être due à ce petit insecte qui a du pomper mon sang depuis plusieurs jours, ou bien cette fatigue est peut être due à des effets collateraux suite à un covid choppé en fevrier

bref, une semaine de repos à parentis en born, où existent un tas de pistes cyclables, pour le coup toutes plates, une bonne therapie pour retrouver de l' energie pour de futurs periples à venir

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