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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 10:54

Cette semaine, pour les groupes A, on apprend la chanson "glousse"

Dans un premier temps, le chant s'apprend par imitation, le meneur de chant est face aux élèves

 

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puis, puisqu'il s'agit de musique et d'écoute "auditive", l'imitation se fait, mais sans le secours de la vision, les élèves écoutent et reproduisent vocalement les fragments de chanson proposés par le meneur, ils sont disposés le dos au meneur.

 

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une première évaluation du travail effectué consiste à vérifier si la chanson a été mémorisée et acquise : pour cela, une élève volontaire se propose de reproduire vocalement la chanson devant ses condisciples

 

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il s'agit maintenant d'apprendre la mélodie au piano; le meneur chante la chanson par fragments en prononçant les notes de la mélodie, chaque élève cherchant à reproduire cette mélodie sur le clavier du piano

 

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Afin de vérifier la compréhension de l'organisation des notes de la mélodie par les élèves, chacun se retrouve assis sur sa chaise, et reproduit les gestes digitaux du piano par des gestes plus amples en frappant sur ses deux cuisses

 

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 10:03

maxime est un fervent amateur de foot; il essaie d'apprendre la mélodie de "I will survive", mais cet apprentissage se révèle aussi difficile que de marquer des buts contre le brésil!!!!

j'ai trouvé une vidéo, version guitare un peu plus complexe que celle que je propose à maxime

 


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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 08:48

Theodor Adorno est un musicologue/philosophe/sociologue allemand qui a profondément influencé la pensée musicale occidentale : sa classification des auditeurs de musique est régulièrement citée dans des ouvrages de musicologie.


Il distingue huit types d=auditeurs, classés hiérarchiquement, de l=auditeur expert  à l’indifférent à la musique. Pour faire court, disons que l’absolutiste formaliste de Meyer a pour pendant adornien trois types d’auditeurs, Al=auditeur expert@, Ale bon auditeur@ et Ale consommateur de culture@, l’absolutiste expressionniste quatre autres types d’auditeurs, Aérudit rationnel@, Al=auditeur émotionnel@ Al=auditeur de ressentiment@ et Al=expert en jazz@, le référentialiste expressionniste correspond à « l’auditeur de divertissement », et enfin , Adorno classe dans la catégorie « indifférents à la musique les cas pathologiques de rejet de la musique.


Cette typologie de l’auditeur de musique est  le fruit d’une observation perspicace du sociologue et polémiste Adorno sur les mœurs musicales de son temps. Il pourfend la musique commerciale, vilipende le jazz, se gausse de tous ces passionnés de musique qui se ridiculisent par leurs manies pointilleuses et tatillonnes, et déplore l’inculture crasse de ses contemporains.

Pour cet exégète d’Alban Berg, la musique ne peut se résumer à des ritournelles enfantines ou à des scies d’essence populaire. Le caractère profondément aristocratique, ancré dans un élitisme vers un absolu formaliste, se révèle en creux au regard de ses considérations méprisantes à l’égard de la musique de variétés. (Un de ses ouvrages, intitulé « Le caractère fétiche dans la musique et le régression de l’écoute », est un pamphlet qui frise la caricature, où il avilit toute musique, à l’exception de la musique savante).

La musique est une discipline artistique qui relève de l’effort et de l’élévation, qui se moque des contingences matérielles, et qui requiert de la part de l’auditeur une culture qui lui permettra de distinguer le bon grain de l’ivraie. Adorno a toujours bonne presse dans le monde de la musique en général, et celui de l’enseignement musical en particulier. Il sert en quelque sorte de rempart au cataclysme de la musique commerciale, et justifie l’élitisme bon teint qui sert de bouclier à ses assauts incessants.

 

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 08:35

baptiste nous a joué le début de "rêverie" de Tchaïkovski; une occasion d' analyser sommairement l'oeuvre, en y distinguant la mélodie de l'accompagnement, elitza au piano et alexandre à la flûte jouant la mélodie, et baptiste faisant l'accompagnement; nous avons remarqué la richesse rythmique de ce passage, et l'aisance avec laquelle baptiste se joue de ces difficultés.

 


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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 08:55

Jean-Jacques Nattiez est un musicologue qui a écrit deux ouvrages fondamentaux sur la sémiologie de la musique en 1975 et en 1987 ; il distingue, lorsqu’on parle de musique, deux langages : le langage interne de la musique (c’est en mineur, c’est rapide, c’est en mi bémol, c’est une quinte augmentée......) et le langage externe de la musique (ça me rend triste, ça me fait penser au lever du jour, ça évoque mon enfance.......).

Leonard Meyer, en 1956, dans son livre « émotion et signification en musique » (acquisition récente, que l’on peut emprunter à la bibliothèque de CRR) distingue deux sortes d’auditeurs : les absolutistes, qui considèrent que la signification musicale repose exclusivement dans les rapports entre les éléments constitutifs de l’œuvre elle-même, et les référentialistes, pour lesquels il ne peut y avoir de signification que par renvoi à un mode extra-musical de concepts, d’actions, d’états émotionnels et de caractère.

En croisant les affirmations de Nattiez et de Meyer ;

-      un absolutiste utilise le langage interne de la musique

-      un référentialiste utilise le langage externe de la musique

Faisons l’hypothèse que Meyer a utilisé le modèle du détenteur de l’oreille absolu pour qualifier les absolutistes.

Mais, pour Meyer, la distinction ne s’arrête pas là ; une autre distinction va doubler celle que je viens de présenter : les formalistes, pour qui la musique ne peut provoquer pas de réponses affectives, et les expressionnistes qui admettent l’existence de sentiments exprimés par la musique.

 

Trois types de perception musicale émergent de cette description.

-L=absolutiste formaliste : c=est un sujet qui conçoit la musique comme l=objet d=un acte intellectuel pur, sans émotion ni affect. La musique se comprend par son organisation même, par son langage interne exclusivement.[1]

-L=absolutiste expressionniste : c=est un sujet qui comprend la musique dans son organisation interne, mais sait y associer des éléments externes, comme les images ou les sentiments. Les langages interne et externe sont ici sollicités.

-Le référentialiste expressionniste : la majorité des auditeurs adhèrent à cette posture. Ceux-ci ne maîtrisent pas assez le langage musical pour le comprendre, mais apprécient assez le contour de la musique pour leur évoquer des images, des sensations, des associations. Ici, il est fait appel essentiellement au langage externe.

De cette distinction, on peut en déduire qu’un conservatoire forme des absolutistes formalistes, c’est-à-dire, en quelque sorte, des avatars de détenteurs de l’oreille absolue.

Pour ma part, je pense que tout le discours de l’enseignement spécialisé de la musique évacue sans cesse la question de l’oreille absolue, alors que sa présence est constante implicitement entre ses lignes.



[1] deux citations célèbres  illustrent ce type:

« En vérité, la lecture ou l=audition d=une œuvre musicale quelle qu’elle soit....n=ont jamais constitué pour moi l=objet d=un plaisir, d=une distraction, d=un délassement, ou même une manifestation de ma curiosité. Si certaines de ces lectures ou auditions ont pu entraîner avec elles le plaisir, le délassement, voire l=ennui ou l=irritation, ce sont des qualités qui se sont surimposées au cours des exercices en question, exercices dont l=origine et l=intention première résident ailleurs ». LEIBOWITZ Robert., Schoenberg et son école, Paris : J. B. Janin, 1947, p.9.

 

« Car je considère la musique par son essence impuissante à exprimer quoi que ce soit: un sentiment, une attitude, un état psychologique, un phénomène de nature, etc....L=expression n=a jamais été la propriété immanente de la musique. La raison d=être de celle-ci n=est d=aucune façon conditionnée par celle-là. Si, comme c=est presque toujours le cas, la musique paraît exprimer quelque chose, ce n=est qu=une illusion, et non pas une réalité. C=est simplement un élément additionnel que, par une convention tacite et invétérée, nous lui avons prêté, imposé, comme une étiquette, un protocole, bref, une  tenue, et que par accoutumance ou inconscience, nous sommes arrivés à confondre avec son essence. » Igor Strawinsky, Cité in MANEVEAU Guy. Musique et éducation, Aix en Provence : Edisud, 2000, p. 111

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 07:37

amelien et lison révise la dernière chanson apprise, "arlequin"

 

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puis on apprend la chanson de la semaine "glousse"

 

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la chanson est ensuite apprise au piano : les enfants sont répartis en deux groupes

 

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puis on chante la chanson avec notes et paroles, en faisant semblant de jouer du piano sur la table

 

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pour le groupe B, les élèves étaient répartis en deux groupes pour travailler autour de la quinte ascendante

 

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 10:48

Je remonte un post, comme on dit dans les forums, d'une vidéo d'un morceau que Paul travaille

 


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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 10:44

C’est ce que voudrait nous faire croire Gérard Zwang, ardent défenseur de l’oreille absolue devant l’éternel, invité régulier des médias comme expert de la question, prétendument spécialiste patenté, mais en définitive partisan caricatural d’une cause perdue, comme Marc Touati pour l’économie, ou Christian Gerondeau pour les transports urbains.

Il écrit dans « Le diapason », édité chez Sauramps en 1998 : « Sans être des champions du cent mètres, les porteurs de l’oreille absolue constituent « quand même » un patrimoine humain incontestable. Préserver leur don, favoriser son éclosion chez leurs descendants apparaît aussi justifié que protéger les espèces animales menacées...... » (p.212).

Zwang est convaincu du caractère « héréditaire » de ce « don ». Pour lui, c’est une valeur humaine inestimable qui fait partie de notre patrimoine génétique. Il ira même jusqu’à employer le mot de « génocide » pour ceux qui pratiqueraient le doute face à ses affirmations.

Le poids des mots est ici essentiel, il oriente notre pensée : Zwang fait partie de cette cohorte de thuriféraires qui sont persuadés du caractère physiologique de cette compétence, car il est bien question « d’oreille »  absolue, et non la capacité à interpréter des sons perçus.

Dire qu’un détenteur de l’oreille absolue est « conditionné » à nommer des hauteurs de sons avec comme référent le « la » à 440hz serait une autre manière de nommer la chose.

D’autre part, l’emploi de l’adjectif « absolu » de l’expression « oreille absolue » n’est jamais étudié. Ce mot qui fait référence au sacré et à la perfection, n’a pas ce sens dans l’expression « oreille absolue » ; Il s’agit ici de la capacité à entendre la « musique absolue », concept décrit par Carl Dalhaus, qui signifie une musique sans paroles.

Le mot « absolu » en tétanise plus d’un, témoin Zygel, qui, dans une vidéo jointe à un précédent article, dit « Et puis ce mot « d’absolu », vous connaissez des choses absolues, le muscle absolu, l’intelligence absolue ; je n’y crois pas beaucoup à cette histoire d’absolu ».

L’aphorisme de Wittgenstein : « les limites de mon langage sont les limites de mon monde » s’applique parfaitement à la locution « oreille absolue », où cette expression limite son sens à une caractéristique physiologique (l’oreille) à connotation sacrée (absolu), alors qu'en y regardant de plus près « oreille » vient de « ouïe », capacité à interpréter les sons perçus, et « absolu » connote le caractère signifiant du son, en y déniant sa signification, ce qui est le propre de toute écoute musicale.

En fin de compte, qualifier le détenteur de « l’oreille absolue » de « percevant signifiant » ouvrirait le champ de compréhension de cette capacité, et éviterait les affirmations farfelues de musiciens psychopathes en mal de reconnaissance.

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 08:14

quelques vues du groupe B

Ils sont 17

 

lors d'un travail écrit

 

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lors d'une séquence rythmique

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 16:04

 

 Une confusion doit être levée d’emblée, concernant la signification du mot « diapason ». Ce mot désigne une référence à un mot (la) et à une fréquence (440hz, 415hz, 430hz.......). Ce n’est en aucun cas un mot qui désigne une mesure (comme « mètre » ou « gramme »), mais une hauteur arbitrairement choisie d’où s’agrègeront la signification d’autres mots (un « do » au diapason à 440hz n’aura pas la même fréquence qu’un « do » au diapason à 415hz).

 

Lorsque qu’un accordeur accorde un piano, il a à sa disposition plusieurs diapasons ; selon le répertoire, la salle ou le genre de musique (solo ou musique de chambre), l’accord variera, certes d’une manière infinitésimale, mais assez tangible pour être perçu par des oreilles néophytes.

 

Ecoutez par exemple deux diapasons, l’un réglé à 440hz, et l’autre à 444hz.

 


 

Cette idée de vouloir normaliser la hauteur des sons musicaux s’est fait jour au XIX° siècle. Si l’on en croit les auteurs autorisés qui se sont prononcés sur la question (Emile Leipp et Michèle Castellengo : « Du diapason et de sa relativité », Jacques Chailley : « Formation et transformation du langage musical »), l’idée d’une normalisation du « la » a été inexistante durant les dix neuf premiers siècles de notre ère. Curieusement, la nécessité d=établir un étalon uniforme et universel s=est fait jour pour la première fois dans un lieu d=enseignement musical ( le Conservatoire de Paris en 1812) : des professeurs réclamaient pour leurs élèves un diapason qui ne soit pas trop haut afin qu'ils ne puissent pas s=égosiller.

Depuis, des commissions se sont réunies, des avis circonstanciés d’experts ont préconisé un accord universel, mais en vain : Le diapason, bien que sa norme implicite et commerciale, soit un « la » à 440hz, est laissé à la fantaisie de chaque musicien, certains prétendant que le « la » à 415hz restitue au plus près la musique du XVIII° siècle, d’autres que pour respecter l’accord des notes naturelles du trombone, il convient de jouer la symphonie fantastique à 430hz ; et que dire de Jimmy Hendrix qui accorde sa guitare en mi bémol. Bref, chacun n’en fait qu’à sa tête, au grand désespoir de certains « agents de notation », vous avez deviné de qui il s’agit, les détenteurs de l’oreille absolue. (Ce clin d’œil du diapason à la crise monétaire actuelle renvoie à une phrase du texte de présentation de l’ouvrage de Emile Leipp cité plus haut : « Vouloir se référer à une sorte « d’étalon-or » fixé définitivement est aussi utopique que de se référer à une valeur monétaire stable »

 

 

 

 

 

 

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