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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 21:43

maxime a appris à l'école une petite chanson, d'un lézard malchanceux face à un serpent bien vorace.

des accords ont été trouvés, et tout a été filmé

 

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 21:39

maxime travaille bubble gum

 

 

 

 

 

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 14:40

 

Vendredi dernier, j’étais à Paris, plus précisément à l’Université Paris VIII à Saint-Denis, pour une journée de rencontre du labo de recherche experice. Tour à tour, j’ai pu entendre un exposé sur le cas de la chanson traditionnelle comme mode de transmission et d’appropriation culturelle, un autre sur un garagiste montalbanais exposant ses vérités sur les vertus de l’apprentissage, un autre encore sur une enquête auprès d’enseignants pour y analyser leurs postures éthique et morale, enfin un dernier sur les universités populaires. Pour clore cette journée, j’ai pu écouter Anne Perraut-Soliveres parler des joies d’un engagement subversif au sein de la dérive des institutions. Autant de thèmes qui vont nourrir ma réflexion dans les mois à venir.

 

http://infirmiere.blogs.liberation.fr/about.html

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 11:04

 

Peut-être avez-vous entendu parler d’un rapport que Didier Lockwood, violoniste bien connu, a remis à Fréderic Mitterrand, ministre de la Culture pour encore un mois à peine, sur la question de l’enseignement de la musique dans les conservatoires.

Bien qu'’il soit présenté par les grands médias comme une remise en cause des conservatoires, et qu'’il propose des réformes décisives au sein de l’enseignement de la musique dans les conservatoires, ce rapport ne diffuse, pour ma part, qu'’une musique déjà mille fois entendue.

 

 

1-professionnel/amateur

D’abord, par la composition de la commission, dix membres exclusivement  issus du milieu professionnel de la musique (interprètes, compositeurs, chefs d’orchestre, responsables d’administration), il n’est pas étonnant que les conservatoires soient considérés comme un vivier pour futurs professionnels.

« Les conservatoires doivent structurer l’accompagnement des parcours de leurs élèves et repérer les vocations » (texte introductif de Didier Lockwood- dernière page),

«Mais c’est aussi le lieu où doivent pouvoir être identifiés à temps et orientés si nécessaire les élèves susceptibles d’atteindre un niveau d’excellence » (p.4).

Le trait élitiste des conservatoires est ici particulièrement souligné.

A l’inverse, l’amateur est confiné dans les limbes de « l’auto-formation » (p.9) et du « bidouillage » (p.6)

 

 

 

2-solfège

L’enseignement du solfège n’est pas remis en cause. Quand il est écrit (p.3) : « la pratique chorale, ce qu'’on pourrait appeler le solfège du corps », ou encore parmi les préconisations : « rendre prioritaire le jouer et le chanter ensemble » (première page de l’introduction), le paradigme maitrisien est clairement affirmé.

Le cours de formation musicale n’est en aucune manière menacé, car : « l’enseignement instrumental devra se faire en étroite collaboration avec les cours de formation musicale car ces deux enseignements sont intimement liés » (p.8), ou encore : « Il est important de distinguer, même s’il ne faut pas les dissocier, l’enseignement de la formation musicale (solfège) et l’enseignement de la pratique instrumentale » (p.7)

 

 

3-formation des enseignants

Sur la formation des futurs professeurs de musique, l’accent est mis sur leurs compétences musicales, comme cela a toujours été, mais règne continument un silence assourdissant sur d’éventuelles connaissances ou compétences à  acquérir concernant la relation pédagogique, alors que les sciences de l’éducation ont prouvé depuis bien longtemps déjà que la fameuse « transmission des savoirs » est conditionné par la relation pédagogique.

 

 

4-oral/écrit, savant/populaire

La grande nouveauté du rapport serait la distinction affirmée entre une musique classique savante et écrite, et une musique populaire, primitive et orale. La principale recommandation de ce rapport est la proposition de la création de deux pôles clairement identifiés :

 « -Le pôle de musique dite classique, de tradition écrite (ancienne, classique, contemporaine)

    -Le pôle de musique dite populaire, de tradition orale (traditionnelle, actuelle, improvisée) (p.5)

Le problème, c’est que cette distinction existe déjà dans les conservatoires, par la création il y a peu du fameux « département des musiques actuelles ».

Notons qu'’à Poitiers, ce département est confiné dans un « quartier » (Capsud), installé dans des locaux à la limite de la salubrité, d’accès mal commode (absence d’ascenseurs). La reconnaissance de l’excellence d’une musique dite populaire, d’inspiration ménétrière, a certes encore du chemin à parcourir parmi les esprits bien-pensants de l’enseignement musical spécialisé en France.

Une belle contradiction bien involontaire de la part de son auteur apparaît dans le rapport même, qui d’une part, sanctifie musique dite savante et populaire, mais d’autre part, dénigre la musique populaire, jugée simplement divertissante et primitive : « Il n’y aurait pas d’opéra-rock « Mozart » sans Mozart et je pense que, malgré la faiblesse du langage musical employé dans ce divertissement...... » (Texte introductif de Didier Lockwood- deuxième page).

L’excellence de la musique savante écrite a encore de beaux jours devant elle, reléguant sans cesse une musique dite populaire dans les méandres d’une transmission orale qui reste encore à démontrer.

 

 

5-l’oxymore « artiste démocratique »

Un autre point soulevé, qui est sempiternellement ressassé, refait surface ici, à l’égal du monstre dans les brumes du Loch Ness. Lockwood écrit : « .....Il est primordial de faire en sorte que cet outil d’intégration sociale soit aujourd’hui mis à la portée du plus grand nombre pour lutter contre les inégalités. » La question d’un enseignement artistique comme vecteur de démocratisation et d’intégration dans une société est mis à mal par le statut même de l’artiste, que Roger Bastide qualifie de « désadapté social », en affirmant : « L’artiste est un désadapté par rapport à l’existence sociale ; ce n’est pas la société de son époque qui le blesse, c’est le simple fait de la cohésion sociale.....Il se sent désadapté à la société de son époque, mais il vaudrait mieux dire que c’est la société qui est désadaptée, l’artiste exprime cela » (« Art et société » Roger Bastide, p.148).

L’enseignement artistique relève du paradoxe, à l’égal du statut de l’artiste, comme le montre Nathalie Heinich : « L’art est donc venu à représenter la conjonction improbable de deux valeurs incompatibles : la valeur démocratique, en vertu de laquelle tout homme a le droit d’être artiste, et la valeur aristocratique, en vertu d laquelle tout artiste est – au moins fantasmatiquement – au-dessu des normes et des lois » (« L’élite artiste, excellence et singularité en régime démocratique » Nathalie Heinich, p.350).

Encourager d’une part l’excellence, et d’autre part ouvrir les portes des conservatoires à un public large et diversifié, me paraît une injonction paradoxale digne d’un beau « double-bind » à la Bateson.

 

 

6-l’outil informatique

« Placer l’outil informatique au cœur des méthodes d’apprentissage de la musique paraît désormais indispensable » (p.13)

Je ne peux ici qu'’opiner à pareille injonction, l’utilisation de l’outil internet par les élèves étant déjà largement adopté.

 

 

7-une curiosité, l’absence de travail personnel

« L’absence de travail personnel chez un grand nombre d’élèves nous pousse à  encourager les cours de groupe....... » (p.8)

Constater un manque de travail personnel chez  les élèves d’un conservatoire relève d’une ignorance manifeste des rédacteurs sur la réalité du cours individuel d’instrument. L’élève, en présence de son professeur d’instrument, là, les yeux dans les yeux, ne peut faire l’impasse sur un travail individuel à la maison.

 

 

8-un couplet ultra-libéral

« Or, l’enseignement spécialisé en France souffre encore trop de sa structuration pyramidale, fortement organisée selon des critères et des problématiques en partie extra-musicaux : statut des enseignants, volume d’activité....... » (p.4)

Car c’est bien connu, si un système salarié ne fonctionne pas, c’est à cause des « avantages acquis » qu'’il s’agira de « réformer », selon le catéchisme des économistes ultra-libéraux, refrain repris ici par des artistes rétifs à toute régulation sociale, chantres et acteurs d’un système libéral (je renvoie ici à la lecture de l’ouvrage de Pierre-Michel Menger « Portrait de l’artiste en travailleur »).

 

 

9-le cas des guitaristes classiques

« Il est à noter qu'’aujourd’hui un professeur de guitare classique, par exemple, est très rarement formé pour dispenser un enseignement initial de guitare électrique, et vice-versa » (p.10)

C’est l’une des curiosités de l’enseignement de la guitare dans les conservatoires, légitimé, à l’inverse de celui de l’accordéon par exemple.

Andrès Segovia et Alexandre Lagoya entre autres ont été les fervents défenseurs d’une pratique de la guitare « classique », distinguée d’une pratique populaire, celle du grattage d’accords rudimentaires. Ces deux guitaristes ont tout fait pour hisser la pratique de la guitare, à l’égal de celle du violon ou du hautbois, par la constitution plus ou moins artificiel d’un répertoire dit « classique », légitimant ainsi la guitare comme instrument « noble », et pouvant prétendre à être enseigné dans les conservatoires. Bannis des conservatoires ont été « Jeux interdits » ou les chansons de Brassens, au détriment des œuvres de Leo Brouwer ou des romantiques surannés du XIX° siècle (Aguado, Carcassi, Carulli et consorts). Cette légitimation, désormais acquise et farouchement défendue par les profs de guitare classiques eux-mêmes (il suffit pour s’en faire une opinion de visiter par exemple le site du prof de guitare de Brest, Jean-François Delcamp), est de plus en plus difficile à défendre, devant le côté artificiel de cette distinction.

En cela, Didier Lockwood a raison de s’interroger sur une pratique distinguée entre classique et populaire, alors que lui-même, violoniste classique de formation, joue du violon électrique.

 

Pour conclure, je dirai, pour paraphraser un beau slogan que j’ai vu à la Bastille, que ce rapport « change le pansement », mais ne « pense pas le changement ».

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 22:52

J'ai expliqué depuis peu aux 3 élèves du groupe A de Beaulieu en quoi consistait une improvisation : c'est en même temps obéir à une règle, et faire ce qu'on veut, à un autre niveau.

 

Une première application ici 

 

la contrainte, c'est de faire une pulsation sur une note fixe à la main gauche, et de jouer des noires à la main droite, la liberté étant de jouer la hauteur à  sa guise

 

 

mêmes règles, mais avec la contrainte de jouer des croches à la main droite

 

 

ici, la règle est de reproduire un rythme écrit, mais d'en improviser les hauteurs

 

 

enfin, nos trois improvisateurs ont joué collectivement, alternant noire et deux croches, toujours avec un choix aléatoire de hauteurs

 

 

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 21:26

psychnada est un groupe de musique qui, après des débuts dans le rock, s'est mis dans le détournement de musique; leur dernière production, une vraie réussite, fait, comme on dit ,le buzz

 

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 10:50

 

Ce blog existe depuis maintenant deux ans. Il a été créé en mars 2010. L’idée m’est venue de la convergence de deux constatations qui m’ont interpellé à l’époque.

D’abord j’ai assisté à cette date à la pré-soutenance de thèse de Catherine Clenet, qui développe l’idée d’un accompagnement à l’autoformation, à partir d’observations sur le terrain de l’enseignement à distance. L’outil informatique comme accompagnement à l’auto-formation a été une révélation pour moi, et je me suis mis à penser que ce serait un instrument formidable d’aide à la construction d’une pensée et d’une pratique artistique pour mes élèves.

D’autre part, j’avais découvert le blog de Jean-Luc Melenchon, dont les réflexions et les articles de l’époque me faisaient découvrir une pensée singulière dans le flot de la doxa politique ambiante du moment.

C’est ainsi que j’ai désigné ce blog par mon nom, car, comme l’homme politique, j’ai pensé, sans forfanterie, que son accès serait facilité par cette occurrence certes personnelle, mais facile à retenir pour une recherche rapide.

Au départ, ce blog était destiné aux élèves et à leurs parents, rendant compte de ce qui se faisaient en cours et lors des auditions, ainsi que des vidéos pour les élèves de l’atelier guitare leur permettant de visionner des morceaux qu'’ils travaillaient.

La fréquentation du site, à ses débuts et jusqu’en novembre 2011, oscillait entre 0 et 5 visites par jour, avec des pics allant jusqu’à 10 les lendemains de compte rendus d’auditions.

 

Une nouvelle orientation du blog est apparue en octobre 2011, par un premier article intitulé « pourquoi le piano », où j’ai commencé à parler de musique en général et de son enseignement en particulier. Cette décision de donner un avis personnel sur cette question s’est fait jour par la convergence de deux causes :

-Une inspection en octobre 2011 d’un cours de formation musicale, à l’issue de laquelle j’ai eu le sentiment, lors de l’entretien avec l’inspectrice, de ne pas avoir assez argumenté pour développer et défendre ma posture singulière d’enseignant.

-Un avis, émis par mon ancienne directrice de thèse, qui, à l’issue d’un exposé ayant pour sujet le sens de la musique que j’ai présenté en juin 2011 à Pau devant les membres du labo de recherche en sciences de l’éducation auquel je suis membre, me conseillant d’écrire un livre sur les idées que j’avais exposées.

Je me suis dit, qu'’à défaut d’écrire un livre avec toutes les contraintes que cela génère, exposer mes idées sur la musique sous forme d’articles au gré de l’actualité et des circonstances du moment, me convenaient.

J’ai fait part de cette décision à mes collègues du labo de recherche, et ils ont commencé à se connecter sur le blog. La fréquentation s’est alors élevée entre 10 et 20 visites par jour.

A noter que, suite à mon article sur Luc Ferry, 36 visites ont été enregistrées le 12 février. Certains internautes se connectent à ce blog  par une recherche par thème sur Google qui référence les articles édités ici.

Je ne sais pas comment évoluera ce blog. Le chemin se trace en cheminant, comme dirait Machado.

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 08:01

la cloclomania bat son plein, avec la sortie du film "clo clo".

le groupe des débutantes du mercredi à beaulieu commencent à apprendre le "dona dona" de claude françois, issu d'une chanson yddish dont j'ai parlé dans de précédents articles

 

deux videos pour s'en rappeler l'air

 

 

 

dont une version en yddish

 

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 11:07

c'est la chanson dernierement apprise par les élèves du groupe C de la blaiserie

 

deux exemples d'interpretation

 

 

 

 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 11:53

Durant ces vacances, j'ai lu "souvenirs de la maison des morts" de Dostoievsky. A plusieurs reprises dans ce livre, l'auteur explique qu'il se couche sur un poele pour se réchauffer; ceci m' a interpellé, d'autant qu'on  retrouve cette maniere de se réchauffer dans la chanson du "petit chevreau", où il est dit : "chez la mere grand le bouc, Barbe blanche et front cornu, Sur le poele s'est couchée, Et grignote du pain dur...."

une recherche sur internet donne l"explication : la configuration des poêles russes permettent en effet de s'allonger devant son âtre; témoin cette video; je saurai désormais expliquer aux élèves ce début étrange de la chanson du "petit chevreau"

 

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