j'ai traversé, durant la première quinzaine de septembre, le Portugal, du sud au nord, en suivant la côte, en partant de Huelva pour rejoindre vigo
le parcours d'approche commence à poitiers, un premier tgv m'amène à bordeaux, puis correspondance gare saint jean pour un autre tgv pour irun
à irun, bus de la compagnie alsa pour Madrid, puis traversée de Madrid à vélo (il y fait 31 degrés à 11 heures du soir) pour la station de bus du sud, où un autre bus de la société socibus me mènera jusqu'à Huelva, que j'atteindrai le jeudi 4septembre aux aurores
pour sortir de Huelva pour le Portugal, il faudra faire un grand détour pour contourner la lagune de huelva
j'arrive à Ayamonte, ville frontière avec le Portugal, dans l'après midi
un bateau permet de traverser le rio guardiana pour atteindre la première ville portugaise, vila real de san antonio, en évitant le détour par la route et son pont suspendu
j'entre dans vila real de san antonio, je fais connaissance avec des rues pavées, que je vais subir dans pas mal de villes portugaises; j'y trouve un petit magasin pour acheter de quoi se nourrir pour le soir
j'emprunte une grande route, mais très vite, je découvre une piste cyclable, une "ecovia", qui me promet de traverser tout l'algarve en piste cyclable
un panonceau prometteur, qui déroule tout le parcours du sud portugal; mais je m'apercevrai bien vite que cette réalisation est en projet, et que je ne bénéficierai de cette ecovia, que sur quelques dizaines de kilomètres
première halte le soir à cacehla vellas, un petit village où je trouverai un emplacement pour camper sur une aire de camping car
le lendemain, passage dans la belle ville de tavira, puis direction faro, son aeroport et une piste q'un couple de portugais m'a indiqué, qui traverse la lagune pour rejoindre quarteira
entre tavira et faro, la piste se fraie un passage à travers des marais; on peut apercevoir un panneau qui indique qu'on est bien sur "l'ecovia"
après faro et son aeroport, j'emprunte une piste non signalée, mais que m'a recommandé un couple de cycliste portugais
le lendemain, passage dans l'après midi à portimao
et detour par alvor cfar impossibilité plus au nord de suivre la route, interdite aux vélos
après un passage à lagos, je me retrouve sur des routes plus escarpées, notamment après le forte de almadena, où j'ai du me hisser sur une pente à 20%!!!!, après un passage infructueux dans un camping pas sympa du tout, j'ai retrouvé une aire de camping car à figueira
le lendemain, je quitte l'Algarve pour commencer à remonter vers le nord, par une série de côtes
un peu avant odeceixe, un vététiste portugais me recommande une variante, qui suit un petit canal, où je croiserai au moins une dizaine de marcheurs, sans doute revenant de saint jacques de compostelle
le parcours de cette journée, je n'ai pas pris de photo à porto covo, pourtant petite cité balnéaire tout à fait charmante
voilà ce que l'on voit à la périphérie des zones urbanisées, des magasins aux enseignes bien françaises, et encore, il n'y a pas ici de lidl, magasins systématiquement présents dans le moindre bled
le parcours setoubal almada est assez pénible, j'en ai le souvenir d'une longue traversée urbaine de la banlieue de lisbonne
je campe à almada, près d'un grand voilier
la photo est prise du petit bateau qui fait la navette entre almada et lisbonne
quelques vues classiques de lisbonne
avec ses tramways séculaires
je quitte Lisbonne en début d'après midi, et je longe la côte jusqu'à cascails
quelques vues de cette côte
le lendemain, je rejoins sintra par la côte
peu avant sintra, je verrai défiler un ballet d'antiques balladeuses, couinant joyeusement dans les courbes
la côte, entre sintra et peniche
à peniche, qui a la particularité de se trouver sur une sorte de presqu'île, je recommande le camping, bien situé et pas cher du tout
le lendemain, il me faudra contourner la lagune d'obidos, ce qui m'occupera la matinée; perdu dans des chemins longeant la lagune, un vététiste portugais me fait le guide pour rejoindre foz do arehlo, ville situé de l'autre côté de la lagune
et je rejoins nazare, haut lieu touristique portugais
de nazare, je rejoins le soir la petite ville de pedrogao, où je trouive à camper sur une aire de jeu, tout près de la mer
pour rejoindre pedrogao, j'emprunte un piste cyclable le long de la route, à travers une forêt de pins
pour rejoindre figueira da foz, la piste est très bien aménagée et très roulante, d'autant que j'ai le vent dans le dos
en consultant ma carte, je pensais contourner aveiro, mais, renseignements pris auprès de plusieurs portugais, on m'indique qu'il existe un ferry boat pour rejoindre sao de jacinto
puis, par tout un dédale de rues traversant une zone portuaire, j'arrive enfin à l'embarcadère du ferry
sur le bateau, je discute avec un portugais qui me recommande de camper près de la plage de sao jacinto, ce que je fais
à l'approche de porto, on peut voir de nombreux passages à niveau gardés, sur la voie enttre lisbonne et porto
l'un des viaducs eiffel, où , sur la passerelle inférieure, viennent s'agglutiner toute une circulation automobile bigarrée et klaxonnante
l'autre viaduc eiffel qui sont la copie exacte du viaduc de garabit, sur la ligne béziers neussargue
quelques vues classiques de porto
à une dizaine de kilomètres au nord de porto, j'atteins lavra, où je trouive un camping pour la nuit
de lavra à caminha, je rencontre de nombreuses rues pavées, pas du tout adaptées à la conduite cycliste
à caminha, ville frontière avec l'espagne, une mauvaise surprise m'attend : la circulation des ferries pour la guardia est suspendue depuis plusieurs mois, en raison de travaux
de caminha à cerveira, je longe le rio mino, pour le franchir par un pont qui me permettra d'atteindre l'espagne
de cerveira à vigo, la route passe par gondomar, à travers une section particulièrement montagneuse, ce qui me fait grimper de belles côtes
j'arrive à vigo le soir, j'y campe, puis passe la journée du lendemain à me balader en ville; ville envahie par les bagnoles, de grands boulevards traversent la ville en tous sens, la ville est bruyante et infestée par les gaz d'échappement
sur les quais du port de vigo, d'énormes cargos recrachent des bagnoles venues des pays asiatiques, et engloutissent d'autres bagnoles fabriquées en europe
le soir, je prends un billet à la station d'autobus pour irun; je passerai la nuit dans le bus, on y dort pas forcément très bien; l'arrivée à irun a lieu à 7heures, ce qui me donne largement le temps pour ma correspondance à hendaye, où un train pour bordeaux part à 8h30
j'ai bien apprécié ce périple à travers le Portugal; la musique de la langue est superbe, mais ma prononciation des quelques mots trouvés sur mon guide de conversation laissait à désirer
les portugais sont extrêmement aimables, prêts à aider et à renseigner
le pays est en crise, il est colonisé par l'Europe (dans le moindre bled, on trouve un lidl qui fourgues ses tomates hollandaises sans goût)
c'est pourtant un beau pays, au riche passé, dont il serait dommage de voir l'identité disparaître face à l'hégémonie économique de l'union européenne