Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 09:08

fin juin, j'ai fait un petit tour vers le mont saint michel, site que je m'étais promis de découvrir depuis pas mal de temps

après un parcours en train jusqu'à rennes, j'ai emprunté la piste cyclable jusquà saint malo

parcours super agréable,

à saint malo, j'ai campé au camping de la cité d'alet, alors fermé, ouvert seulement en juillet et aout, bizarerrie vu l'emplacement idéal de ce camping tout proche de la vieille ville de saint malo; mes seuls compagnons d'une nuit étaient les lapins, particulièrement nombreux à cet endroit déserté par les humains

le lendemain, parcours entre saint malo et le mont saint michel par la côte, en passant par cancale

concernant le mont saint michel, rien à dire, c'est un piège à touristes

pourtant, on peut y échapper en se promenant autour du mont saint michel, lorsque la marée est basse

après cette boucle, direction début juillet à notre dame des landes, pour le rassemblement traditionnel des antis "ayrault ports"

dommage que la pluie et la boue se soient invitées à la fête, parce que l'organisation des débats et des spectacles étaient parfaits

durant les deux dernières semaines de juillet, avec ma compagne, nous sommes allés à la découverte des vosges et de la lorraine à vélo

depuis remiremont , on peut aller à bussang, où la moselle prend sa source, ou suivre la moselotte jusqu'à cornimont

depuis epinal, on peut suivre vers le sud le canal des vosges jusqu'à fontenoy

là, j'ai pris quelques photos parce que le paysage est magnifique

dernières nouvelles du front
dernières nouvelles du front
dernières nouvelles du front

je recommande à celles et ceux qui souhaitent faire ce parcours, une halte à girancourt, où se trouve un petit resto où la tête de veau est sublime

puis, à partir de nancy, où la visite de la place stanislas s'imposait, et le spectacle son et lumière le soir à ce même endroit, une boucle longeant divers canaux encerclant nancy

puis, à partir du très sympathique camping municipal de thionville,

direction le sud vers metz en longeant le canal de la moselle

pour une visite de la ville et de sa cathedrale aux multiples vitraux

puis, de thionville vers le nord, jusqu'à treves en suivant la moselle, puis en redescendant vers le sud par la sarre, faisant étape dans la magnifique ville de saarburg

dernières nouvelles du front

et achever le périple à sarrebourg

ps : j'oubliais, je suis allé à pau fin juin rejoindre pendant deux jours mes collègues doctorants et post doctorants du grefed

j'en ai profité après pour faire un petit tour en espagne, en passant par le col du port de larrau

j'ai pas été déçu du voyage

j'ai fait une première étape jusqu'au camping de larrau, où je me suis reposé après une première ascension, pas encore trop méchante

par contre, le lendemain, il a fallu me hisser jusqu'au col du port de larrau, à peu près 1000 mètres de dénivelé en moins de 15 kms, sous la pluie et le froid, et quelquefois dans les nuages

après l'ascension du col, on trouve côté esoagnol une petite auberge, où j'ai pu changer mes vêtements trempés pour d'autres secs, et me réchauffer avec un grand chocolat chaud

après c'est une descente vertigineuse vers ochagavia

le soir, j'ai trouvé un camping apparemment abandonné à lumpier, où j'y ai passé la nuit

le lendemain, passage à pampelune, puis je rejoins lekunberri, origine d'une voie verte qui descend jusqu'à andoian, à travers d'interminables tunnels non éclairés

le soir, je campe près de la voie verte, à l'entrée d'andoian

le lendemain, le trajet andoian san sebastien est pénible, beaucoup de routes à frandes circulations et peu de possibilités d'emprunter des routes à faible trafic

puis, de san sebastien à irun, il suffit d'emprunter l'ancienne route principale irun madrid,

Partager cet article
Repost0
11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 08:05

j'ai profité du lundi de la pentecôte pour faire un tour dans le quercy, plus precisement de aiguillon jusqu'à cahors par un veloroute, et de cahors jusqu'à figeac par la route

un veloroute, c'est un itinéraire balisé empruntant des routes peu fréquentées par les automobiles, il n'y a qu'à suivre les flèches et se laisser guider

de cahors à capdenac, la route suit le lot, petite route départementale bien tranquille, on ne peut pas dire su'on est gêné par les voitures

la suite en images

d'abord le parcours d'approche

départ le samedi juste après mes cours à 13h pour un ter pour la rochelle

la vallée du lot

à la rochelle, correspondance avec l'intercité en provenance de nantes pour bordeaux

la vallée du lot

et à bordeaux, une petite heure d'attente avant d'attraper la ter pour agen......

la vallée du lot

qui me laissera dans la petite gare d'aiguillon

la vallée du lot

je ne vais pas faire un recit chronologique du periple, mais presenter des photos par thème

d'abord les cascades, qui ponctuent le parcours

la vallée du lot
la vallée du lot
la vallée du lot
la vallée du lot
la vallée du lot
la vallée du lot

ce week end de la pentecôte était estival, soleil éclatant et chaleur harassante, propice à des beaux reflets

la vallée du lot
la vallée du lot
la vallée du lot

la route longe une voie ferrée abandonnée, vestige d'un itinéraire entre agen et capdenac

la vallée du lot
la vallée du lot
la vallée du lot

le periple se termine à capdenac-gare, dont on peut admirer le panorama de capdenac le haut, village juché sur un pic qui domine la vallée

la vallée du lot
Partager cet article
Repost0
3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 06:26

j'ai profité du pont de l'ascension pour parcourir les berges du tarn, de sa source jusqu'à albi

depuis la date anniversaire de mes 60 ans, j'ai acquis la carte sncf "senior plus", ce qui me permet désormais de voyager en train pour un prix abordable

donc, le jeudi 29 mai au matin, je rejoins la gare de poitiers, où le ter "limousin" m'amènera jusqu'à limoges

la vallée du tarn

à limoges, un quart d'heure de battement, avant de prendre un autre ter (dénommée "baleine" ou "saucisse" par les cheminots), qui me menera jusqu'à clermont ferrand

la vallée du tarn

ussel, 20 minutes d'arrêt : il n'y a pas foule dans cette gare

la vallée du tarn

entre eygurandes et laqueuille, le petit autorail se trainera à 40 km/h, car la voie est dans un piteux état, par manque d'entretien

un passage délicat se fera même à 10km/h

la vallée du tarn

cette portion de ligne sera fermée dans un mois, les trains seront remplacés par des bus sur ce parcours, triste fin pour une ligne ferroviaire

des protestations se sont fait jour, mais en vain

le chemin de fer, service public à l'abandon, laisse la place aux grands groupes privés et à la bagnole

arrivée à clermont ferrand à 14h20, j'ai deux heures pour faire un tour de la ville avant de prendre un autre ter pour nimes

la vallée du tarn

à saint geoges d'aurac, 20 minutes d'arret pour croiser le "cevenol", un intercité qui autrefois reliait marseille à paris par les cevennes, et qui est desormais en sursis

la vallée du tarn

à partir de langeac, le paysage est grandiose, la ligne suit les bords de l'allier

la vallée du tarn
la vallée du tarn
la vallée du tarn
la vallée du tarn

arrivée dans la petite gare de genolhac en fin de journée

la vallée du tarn

j'enfourche enfin mon velo, et fais connaissance avec les petites routes des cevennes, la D998, direction st maurice de ventalon, j'y roulerai jusqu'à la nuit tombée, où je bivouaquerai dans cette partie montagneuse où il a fait particulierement froid

la vallée du tarn

le lendemain, le soleil se lève sur un paysage caracteristique du massif central

la vallée du tarn

avant le pont de montvers, la route enjambe le tarn, qui n'est ici qu'un petit torrent près de sa source

la vallée du tarn
la vallée du tarn
la vallée du tarn

passage au pont de montvert

la vallée du tarn
la vallée du tarn

de florac à millau, la route se faufile dans les gorges du tarn, paysage archi connu mille fois photagraphié

j'en rajoute ici une couche

la vallée du tarn
la vallée du tarn
la vallée du tarn
la vallée du tarn
la vallée du tarn
la vallée du tarn
la vallée du tarn

j'arrive à millau en debut de soirée

après une pause où je déguste, achetée dans une boulangerie du centre ville, une quiche au roquefort, debut de la deuxieme etape du parcours, vers albi

au loin se profile le viaduc de millau, qui passe bien au dessus de la voie ferrée neussargues beziers, j'y prends une photo lors du passage d'un ter pour bedarieux

la vallée du tarn

une des piles du viaduc, vue d'en bas, donne une idée de la hauteur de ce viaduc

la vallée du tarn

passage dans le petit village de compregnac

la vallée du tarn
la vallée du tarn

un pecheur solitaire pres des eaux tumultueuses du tarn

la vallée du tarn

pres de ste rome du tarn, une belle cascade

la vallée du tarn
la vallée du tarn

je bivouaquerai un peu plus loin, sur une aire de pique nique qui domine un lac de retenue d'un barrage situé plus en aval

la vallée du tarn

le barrage, je le decouvrirai le lendemain

d'autres barrages, situés à peu près tous les 10kms, permettent de produire de l'electricité

la vallée du tarn
la vallée du tarn

et ces bijoux de famille, propriétés de l'etat, vont être vendus à l'encan, pour satisfaire à l'appétit d'ogre du moloch liberalisme

quelle tristesse

le soleil se lève sur la vallée du tarn

la vallée du tarn

à partir de broquies, la route emprunte la plate forme d'une ancienne voie ferrée, qui n'a d'ailleurs jamais été installée, mais tout de suite transformée en route; le parcours sera ainsi émaillé de viaducs étroits et de tunnels non éclairés

la vallée du tarn
la vallée du tarn
la vallée du tarn
la vallée du tarn

j'arrive vers midi à ambialet, site celebre pour son méandre qui fait une boucle

la vallée du tarn
on peut distinguer sur la gauche de la photo un tunnel désaffecté de l'ancienne ligne qui devait relier albi à saint affrique

on peut distinguer sur la gauche de la photo un tunnel désaffecté de l'ancienne ligne qui devait relier albi à saint affrique

je me suis hissé à velo jusqu'au prieuré (une belle côte) pour y admirer le paysage

la vallée du tarn

la vallée, jusqu'à albi, est toujours aussi encaissée

la vallée du tarn

j'ai atteint albi dans l'après midi;

j'y pique nique, fait le tour de la ville, entre dans la magnifique cathedrale, puis je decide de rejoindre rodez, en passant par la vallée du viaur, pour y admirer le viaduc dont j'avais entendu parler mais que je n'avais jamais vu "en vrai"

j'arrive le soir sur le site du viaduc, j'y bivouaque

le lendemain, j'essaie de trouver un endroit où prendre en photo le viaduc

j'emprunte l'ancienne nationale qui dévale jusqu'à la rivière, et c'est en remontant de l'autre côté qu'on accède à un site où on peut voir les deux viaducs, l'un ferroviaire et l'autre routier

la vallée du tarn
la vallée du tarn
la vallée du tarn

rejoindre rodez sera particulierement penible par un faux plat redoutable interminable

je reprends en debut d'apres midi un ter pour brive

la vallée du tarn

arrivé à brive, je prends une photo d'un instant exceptionnel, trois trains intercités pour paris, le plus à gauche est immobilisé en gare suite à un incident technique, celui de droite partant à l'instant pour paris, et celui du milieu, que je vais prendre, partant à l'heure pour limoges

la vallée du tarn

et à limoges, une petite heure d'attente avant de prendre le ter pour poitiers,

la vallée du tarn
Partager cet article
Repost0
4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 10:31

j'ai profité de la deuxième semaine des vacances de pâques pour faire avec ma compagne la boucle toulouse-beziers-bedarieux-mazamet-toulouse

trajet d'approche en voiture jusqu'à toulouse, au formule1 de ramonville, qui se trouve sur le bord de la piste cyclable du canal du midi, où on peut laisser son véhicule sur le parking de l'hotel

première étape toulouse carcassonne

une ch'tite boucle autour de toulouse
une ch'tite boucle autour de toulouse
une ch'tite boucle autour de toulouse

sur une trentaine de kms, jusqu'à villefranche de lauragais, c'est une belle piste cyclable goudronnée, et après, ça devient un sentier, mais c'est plat, ombragé par de grands platanes, parcours facile et agréable

première étape à carcassonne, hebergement dans une ancienne abbaye, tout contre la cité médiévale; on se dégourdit les jambes le lendemain matin à flâner dans la vieille ville

une ch'tite boucle autour de toulouse

c'est le premier mai, une manif se tient sur la place centrale, ici, c'est pas les bonnets rouges, mais l'écusson du pays d'oc

une ch'tite boucle autour de toulouse

après une halte à midi à trèbes, nous traversons des vignobles, dont pas mal sont récemment replantés

une ch'tite boucle autour de toulouse

le soir, halte au "somail", un port où de nombreux bateaux y accostent

nous y trouvons une chambre d'hôtes

une ch'tite boucle autour de toulouse

le lendemain, nous découvrons une calamité qui s'est abattue sur le canal : l'attaque par des chancres des platanes qui le bordent; les platanes meurent, et l'abattage devient nécessaire

à ce propos, le propriétaire de notre chambre d'hôtes a sa version de l'apparition de cette maladie des arbres du canal : lors de la dernière guerre mondiale, les américains auraient stockés des armes au seuil de naurouze, lieu du partage des eaux du canal, et les y auraient laissées;

des larves, accrochées comme des moules au métal des armes, après des années de sommeil, s'y seraient réveillées,attaquant les racines des platanes du canal, bloquant la circulation de la sève;

mais ce cancer fatal des platanes du canal a trouvé son vaccin, qui est expérimenté actuellement et semble donner des résultats positifs;

comme quoi les armes peuvent avoir un pouvoir néfaste, même là où on ne les attend pas!!!

une ch'tite boucle autour de toulouse

et, sur le canal, nous croisons et doublons souvent des bateaux, qui font de petites croisières au gré des écluses

une ch'tite boucle autour de toulouse

l'arrivée sur beziers se révèle difficile, il y a des travaux et des déviations mal indiquées, et, de plus, nous ne pouvons traverser l'orb par le pont canal

nous rejoignons la gare, et prenons un ter pour bedarieux

à bedarieux, nous rejoignons la voie verte pour mazamet, établies sur la plate forme d'une ancienne voie ferrée

le paysage est montagneux, mais notre cheminement se révèle relativement plat

une ch'tite boucle autour de toulouse

passage au-dessus de lamalou les bains

une ch'tite boucle autour de toulouse

puis quelques vues des montagnes environnantes

une ch'tite boucle autour de toulouse
une ch'tite boucle autour de toulouse

le soir, halte dans uns chambre d'hôtes, face au massif du caroux

une ch'tite boucle autour de toulouse

après une nuit réparatrice, on continue la piste

passage près de olargues, l'un des plus beaux villages de france

une ch'tite boucle autour de toulouse

les bords de la piste sont magnifiques

une ch'tite boucle autour de toulouse
une ch'tite boucle autour de toulouse

la piste monte tout doucement vers le col de la fenille à 450 m au dessus du niveau de la mer

avec le vent en face, l'ascension se fait pénible

une ch'tite boucle autour de toulouse

nous atteignons enfin le col, que nous franchissons par un long tunnel de plus de 800 mètres

une ch'tite boucle autour de toulouse

nous rejoindrons ensuite mazamet par une descente continue de plus de 20kms

le temps est menaçant, un fort vent de face, nous décidons de reprendre un ter pour toulouse

nous aurions pu continuer, aller jusqu'à castres pour rouler sur une autre voie verte jusquà albi, et de là emprunter un veloroute jusqu'à saint sulpice

mais bon ce sera surement pour une prochaine fois

une ch'tite boucle autour de toulouse
Partager cet article
Repost0
9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 12:11

je suis désormais un chibani

60 balais au compteur, cela méritait de se fêter

cela s'est fait avec ma petite famille, soixante petites bougies plantées sur un grand gâteau à la frangipane, que mon petit fils m'a aidé à souffler

moment d'intenses émotions qui se grave à jamais dans la mémoire du temps

mais cette célébration ne pouvait s'arrêter là

pour marquer l’événement, j'ai décidé de me payer un voyage

j'ai réservé sur internet un billet de bus par la compagnie eurolines, avec réduction pour les soixante ans of course, de poitiers à marrakech, départ le samedi après midi, juste après mes cours du matin

mon but était de tenter une première expérience cycliste au maroc, en vue d'éventuels futurs périples à suivre, lorsque le loisir de la retraite me donnera du temps pour réaliser de tels projets

je n'ai pas été déçu du voyage

périple merveilleux, extraordinaire, inoubliable, une leçon de vie où l'humanité et son lien avec la nature m'a interrogé sur des concepts comme celui de progrès, d'évolution, de tradition et d'immuabilité

passons à la narration

la scène inaugurale se passe au pôle multimodal de poitiers, au moment de monter dans le bus, aux couleurs de la compagnie nationale du maroc, la CTM

le chauffeur me dit qu'il ne peut accepter les vélos dans son véhicule, que tout cela est spécifié dans le règlement eurolines, et qu'il ne peut déroger à la règle, il n'acceptera pas mon vélo, bien que celui-ci soit parfaitement emballé dans une bâche;

je savais déjà cela, m'étant renseigné auparavant par téléphone auprès de la compagnie eurolines, et mon interlocuteur m'avait spécifié que les chauffeurs marocains étaient "coulants" et qu'un arrangement était toujours possible

j'essaie d'argumenter que mon vélo emballé ne prend pas plus de place que ces énormes sacs déjà installés dans la soute, mais le chauffeur reste inflexible, et j'envisage déjà de reporter mon départ

pourtant, à un moment donné, le chauffeur me dit, devant mon insistance, tout en s'occupant des bagages et des billets des autres voyageurs, que c'était bon, que je pouvais ranger mes bagages et mon vélo dans la soute, et monter dans le bus, sans qu'il vérifie mes billets

j'ai ainsi pris place dans le bus, m'interrogeant sur les motivations du chauffeur, peut être voulait -il un bakchich, mais de cela il n'en a pas été question , le chauffeur a conduit le bus jusqu'à bordeaux, et a été remplacé par une équipe de deux autres chauffeurs, qui se sont relayés jusqu'à marrakech

je pense qu'il voulait savoir pourquoi j'embarquais avec un vélo, ce que je comptais faire au maroc, et, devant ma détermination qu'il a surement voulu tester, convaincu que je ne faisais pas de trafic de vélo, mais que je n'étais qu'un cycliste qui désirait se balader dans son pays, il m'a accordé son sauf-conduit : une entrée au maroc, ça se mérite!

le voyage en bus est quand même assez éprouvant, plus de 36 heures coincé sur un siège de bus sans toilettes, heureusement, une halte était prévue à peu près toutes les deux heures

la traversée de l'espagne s'est faite en moins de 24 heures, on était à algeciras le lendemain vers trois heures de l'après midi, pour un départ de poitiers vers 17 heures la veille

formalités douanières interminables, traversée du détroit de gibraltar en deux heures, tout le monde se retrouvent dans le bus à tanger med, affreux port sans âme aménagé à plus de 50 kms de tanger ville, où un premier transfert de bagages et de voyageurs a lieu, avec un autre bus allant vers rabat et provenant de je ne sais où, ce qui fut l'occasion de cris et des coups de colère de voyageurs ne comprenant pas la manoeuvre, sous l'oeil philosophe et blasé des chauffeurs surement habitués à ces éclats de voix .

le bus repart pour une dernière étape à la tombée de la nuit, avec une petite escale à casablanca; marrakech sera atteint vers les trois heures du matin

marrakech, je n'ai rien à en dire; elle fait partie de ces métropoles internationales sans âme avec palaces et grandes avenues, ryads luxueux pour bhl en quête d'exotisme

j'ai fait le tour de la médina à vélo au milieu de la nuit, je suis passé sur la fameuse place jemaa où il n'y avait pas un chat, et j'ai fini la nuit sur un banc public, attendant patiemment le jour, célébré par l'appel du muezzin d'une mosquée qui se trouvait juste à côté

je change de l'argent dans une banque, pour 50 euros, j'ai plus de 550 dirhams en poche

premiers achats, khobs, tchines, caoua oua khlib

ainsi fin prêt, je prends la nationale vers essaouira, que je quitte au bout d'une vingtaine de kms, lassé par la circulation intense, pour une petite route sur la gauche où je pensais le soir rejoindre chichaoua

je roule alors tranquille sur une route toute droite où peu de voitures circulent

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

pause à midi près de guemassa, où je fais connaissance avec ces petits cafés où on mange bien pour pas cher

je teste mon petit vocabulaire en arabe que je possède, et j'arrive sans mal à me faire comprendre, et à comprendre à peu près ce qu'on veut bien me dire

je repars après cette pause déjeuner, découvrant les arbres fruitiers déjà en fleurs

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

et, à la traversée d'un village, un transport en commun bien insolite

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

je décide se continuer la route vers le sud, pour rejoindre imintaoute, que j'atteins le soir, où je trouve un hôtel, avec chambre à 50 dirhams

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

après une brève toilette à l'eau froide, je fais un tour en ville, où se trouve un souk, j'appécie mes premières brochettes, et, plus loin, deux musiciens jouent et font la manche

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

je goûte les premières fraises

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

puis, de retour à l'hôtel, j'admire, de la terrasse, les lumières de la ville

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

le lendemain, je prends mon petit déjeuner dans un café de iminetaout, café au lait , et pain trempé dans de l'huile d'olive

la sortie de iminetaout se fera par une immense côte, et ce ne sera pas la dernière!!

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

je bifurque sur la gauche, sur une petite route indiquée sur ma carte, et je découvre de sublimes paysages

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb
de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

la petite route se transforme en piste, et pénètre de plus en plus dans le djebel

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb
de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

la piste ne semble pas correspondre à ce que me dit ma carte;

après avoir demandé mon chemin à plusieurs reprises à des gens se trouvant au bord de la piste, je retrouve la nationale pour agadir, dans un petit village où je me restaure à midi dans une petite gargotte qui propose une espece de ragout composé de bas morceaux de mouton avec des lentilles, qui a du mijoter pendant des heures dans une grande gamelle; sublime repas

je reprends la nationale pour agadir, découvrant sur ma gauche les hauts sommets de l'atlas

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

l'approche de agadir se fera sur une route où le trafic automobile devient de plus en plus intense

à l'entrée d'agadir, au moment où la nuit commence à tomber, je me trouve un endroit isolé, dans le lit d'un petit ruisseau à sec, où je plante la tente

le lendemain, je traverse agadir, que je quitte par une immense côte, qui me permet d'admirer le panorama de la ville

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

je longe la côte, la mer produit de grosses vagues

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

des troupeaux de chameaux divaguent sur le bord de la route

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

entre agadir et tamri, la côte est envahie par une nouvelle forme de colonisation, le camping car

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

ils se retrouvent dans des campings clos, et leurs propriétaires se font des sorties en quad, avec bobonne derrière en survet fluo et casque integral, l'homme aux manettes, un retraité, pilote l'engin, l'oeil mauvais, taquinant la manette des gaz avec virilité, en terrain conquis

sur le bord de la route, une voiture s'arrête, le conducteur descend de son véhicule et me fait signe de m'arrêter; c'est un prof marocain de marrakech, qui s’enquiert de mes motivations à faire du vélo seul, il me raconte sa vie, s'inquiète et s'étonne que je sois seul à faire la route; la conversation dure un bon quart d'heure, où je sais tout sur son fils qui fait des ses études à skikhat, et qu'il va rejoindre avec sa femme

après un au revoir amical, je reprends la route, je fais une halte à tamri où je goûte à des sublimes poissons frits, puis j'attaque la montagne

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

une quinzaine de kilomètres avant tamanar, je fais halte pour la nuit dans un petit café isolé, j'y prends mon diner, et je m'installe dans l'arrière cour, avec l'autorisation du propriétaire, je plante ma tente, sous l'oeil attentif de ses deux enfants, qui ne se font pas priés pour que je les prenne en photo

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

le lendemain, j'attaque la section tamanar essaouira, au relief tourmenté

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb
de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

en plus des côtes interminables à grimper, le vent de face se fait de plus en plus fort à l'approche de essaouira

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

et là, il m'arrive une chose incroyable;

comme la veille, un automobiliste garé sur le bord de la route me fait signe de m'arrêter, je l'accoste, il se présente, c'est un marocain qui vit à marseille, et il m'a vu sur la route, et tient à m'offrir un présent pour m'encourager dans mon périple; il me remet dans les mains une enveloppe, où il y a glissé un peu d'argent; je lui réponds : "enta, mahboul", mais il ne veut rien savoir, il me demande d'ouvrir l'enveloppe un peu plus tard, c'est un petit présent qu'il tient à m'offrir

quelques kilomètres plus loin, j'ouvre l'enveloppe, et j'y retire deux billets de 200 dirhams, et deux billets de 20 dirhams, une fortune que je n'aurais même pas dépensé entièrement à mon arrivée à tanger

après ces intenses émotions, je fais une halte à smimou, où je déguste un tajine sublime

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb
de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

j'atteins essaouira en fin d'après midi, et, en ville, un livreur avec sa charrette m'indique un hotel pas cher en plein centre ville, je m'y installe, et je fais une balade à pied dans le port et la médina

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb
de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

après avoir assisté à un magnifique coucher du soleil

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

je m'offre, dans un bar à poisson, piège à touriste, un rouget cuit à la braise

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

le lendemain, départ au lever du jour

toujours un vent violent de face, où je ne peux que rouler au pas, avec des panneaux sur la route que j'aime bien

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

promesse de descentes effrénées et jouissives

mais aussi des panneaux que j'aime moins bien

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

ils augurent des montées interminables et rudes, où des pauses se révèlent indispensables, où je m'essouffle en ayant l'impression de faire du sur-place

sur le bord de la route, je croise très souvent des troupeaux de moutons et de chèvres gardés par un berger

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

et des scènes de la vie rurale quotidienne

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb
de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

il faut que je raconte maintenant une anecdote sur ce parcours

il était plus de midi, aucun village en vue, et je n'avais à manger qu'une tomate, reste d'un achat précédent

épuisé par le vent de face, les montées incessantes et les descentes trop brèves, je m'arrête près d'une maison, où je vois un homme en train de charger son âne; je lui demande s'il a du pain; il me répond qu'il n'en a pas

quelques instants plus tard, je décide de repartir, quand une vieille femme et son enfant, juchée sur un âne, me tend deux pains; elle me les offre, peut être informée par l'homme que j'avais rencontré précédemment;

ce comportement révèle une solidarité sans faille et une générosité sans bornes de ces gens qui vivent de manière rudimentaire, mais tellement humaine et attentive à l'autre

le soir, souira se profile au terme d'une longue descente

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

j'y trouve un café qui propose un tajine bien réconfortant

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

je discute avec le propriétaire du café, qui me propose de prendre un bain

cela consiste à faire chauffer de l'eau dans un grand faitout, et de se verser l'eau chaude, enfermé dans des toilettes à la turque, avec un broc en plastique; technique certes rudimentaire, mais qui me fait un bien énorme

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

le soir, je campe en bord de mer, sur un parking à camping car

le lendemain, je rejoins safi où, quelques kilomètres avant la ville, une centrale thermique va sortir de terre juste en bord de mer

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

une énorme usine chimique rejette ses déchets directement dans la mer

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb
de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

le port de pêche de safi, les bateaux rentrent et commencent la vente des caisses de poisson

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

à la sortie de safi, un panorama de la ville permet de découvrir un terminal , vraisemblablement du phosphate qui va être exporté, principale richesse du maroc

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

à midi, je m'arrête déjeuner dans un café, qui propose du poisson frit exquis, avec olives et salade

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

après ce sublime repas, je reprends la route,et, dans les champs, les paysans procèdent aux semailles

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

le soir, je rejoins oualidia, petite cité balnéaire où je campe sur une aire de camping car, gardienné, et pour lequel j'ai marchandé la surveillance de la tente et du vélo, qui sera abrité pour cette nuit là dans la guitoune du gardien

quelques échanges verbaux avec un couple de français dans leur camping car; ils ont connu dans le sud marocain une tempête de sable, et il va falloir passer l'aspirateur et le souffleur pendant trois jours! c'est franchement pathétique

entre oualidia et el jadida apparaissent des grands jardins maraichers, c'est la récolte des carottes

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

à l'entrée de el jadida, la bruine est tombée; un train de phosphate se dirige vers le port

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

je traverse el jadida, où je prends quelques photos

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb
de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

le soir, je fais halte à une vingtaine de kilomètres de casablanca, dans un hangar où le propriétaire d'une station service m'a proposé d'y dormir

le lendemain, approche de casablanca

l'environnement est de plus en plus urbanisé, des batiments en construction se multiplient

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

c'est le matin, les enfants rejoignent leur école

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

à l'entrée de casa, le tramway, récemment en service, brille de toutes ses couleurs

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

casa, c'est la plus grande ville du maroc, celle qui veut ressembler le plus à une grande métropole européenne

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

le monument emblématique de casa, c'est la tour hassan II

batiment énorme, d'un luxe inoui,

je me souviens, lors de mon séjour au maroc à la fin des années soixante dix, au moment de la construction de ce batiment invraisemblable, toute la population avait été sollicitée de façon extravagante pour financer les travaux, un véritable rackett d'état avait été mis en place, le moindre commerce, la moindre personne, morale ou physique, étaient mise à contribution pour participer à l'élaboration de cette mosquée à la gloire de Hassan II

bref, le peuple s'est saigné des quatre veines pour un édifice qui devient un argument touristique pour la ville de casa

que de sacrifices pour un résultat si dérisoire!

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

entre le maroc de la tour hassan II, du ryad de bhl à marrakech, du tramway inaccessible aux plus démunis, du tgv entre tanger et casa (j'y reviendrai), et le maroc rural et ancestral, gardien de traditions qui ont fait leurs preuves depuis plusieurs millénaires, des petits cafés où on bouffe bien et sainement pour pas cher, mon choix est vite fait

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

tout près de cette fameuse tour hassan II, on peut trouver un petit café qui propose des sardines grillées sublimes

le maroc, terre de contraste, entre le luxe des nantis et le dénuement des démunis

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

au hasard de mes déambulations à travers les rues de casa, un restau avec plats à tajine et brasero (kanoun), où on vous fait mijoter pendant des heures des plats sublimes

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

une petite visite au port de pêche de casa, où on peut se procurer du poisson frais

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb
de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

sortie de casablanca, par des rues interminables en zone industrielle où des norias de camions sont stationnés, en attente d'une éventuelle commande, les chauffeurs jouent aux cartes ou boient du thé

passage à mohammedia

sur le port, un moyen de transport qui semble bien pratique pour ce pays, une espece de moto tricycle

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

ça et là, des bidonvilles à l'aspect déplorables

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

dont la population sera un jour, esperons le, reloger dans des batiments un peu plus salubres

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

près de skhirat, je trouve le seul camping dans lequel je vais passer la nuit

le lendemain, arrivée à rabat

rabat parait beaucoup plus calme que casa, une ville où il doit faire bon vivre

l'ouverture d'un marché

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb
de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

la rue principale qui traverse la médina; dans une de ces petites ruelles adjacentes, je trouverai un "cybercafé", qui, pour 2 dirhams, me permettra de consulter entre autre ma boite mail; le propriétaire de cet endroit bien sympathique me conseille un café juste à côté, où je déguste un tajine toujours aussi sublime

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

tout contre les remparts de la médina, circule le tramway

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

je me devais de faire un tour à la mosquée hassan

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

pl'intérieur du mausolée fait penser à un édifice imaginaire des mille et une nuits

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

à la sortie de rabat, des maraichers proposent leurs produits sur le bord de la route; ils ne se font pas prié pour poser pour la photo

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

je passa kenitra, et je prends la direction de souk el arba; le soleil disparait à l'horizon, il est temps que je me trouve un endroit pour dormir

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

j'arrive dans un petit village, et je demande où je peux camper; on m'indique la station service; le gardien m'offre l'hebergement de sa casemate, où il fait le gardiennage de la station toute la nuit; je vais y passer la plus mauvaise nuit de mon séjour, le gardien va discuter toute la nuit avec un de ses potes, en tirant des bouffées sur sa petite pipe bourrée de kif, à écouter de la musique raï sur un affreux telephone portable

n'empêche, le lendemain matin, je partagerai le petit déjeuner du gardien, du thé avec des frites froides,

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

pour rejoindre larache, je décide de prendre des petites routes, telles qu'elles me sont indiquées sur ma carte

je traverse un grand canal d'irrigation, et juste à côté une belle plantation d'arbres

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

c'est le matin, les enfants vont à l'ecole

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

dans ce village, je ne trouve pas de café, mais un magasin d'alimentation où je demande s'ils ne servent pas de petit déjeuner; le propriétaire me dit qu'il ne fait pas de petits déjeuners, mais, dix minutes plus tard, il me présente un plateau avec de thé, du pain, des olives et une petite coupelle d'huile d'olive; c'est sa femme qui a préparé le plateau, et il ne me demande rien en échange

je continue ma route; par endroit, la présence du revêtement est plus que symbolique

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

un collège, au milieu de nulle part, rend ce lieu vraiment improbable

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

à midi, je me retrouve dans un village, à la croisée de plusieurs routes, je trouve un café qui propose des tajines au poulet

on ne peut pas dire que les équipements publics sont au top

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

alors que, pas loin de cet endroit qui frise l'abandon, on construit une ligne tgv, devant relier tanger à casablanca

c'est ce qu'on appelle un grand projet inutile, je ne sais pas si le maroc a vraiment besoin de ça

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb
de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

dans la soirée, je retrouve le bord de mer

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

de nombreux bus convergent vers un etrange batiment, clos de toute part; c'est une usine, on dirait une prison; encore un effet de notre modernité

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

je rejoins larache au moment de la tombée de la nuit

à l'entée de la ville, je repère un endroit où sont stationnés des camping car, et où éventuellement je pourrai camper

je trouve deux propriétaires de camping car en grande conversation, je me joins à eux pour me renseigner sur cet endroit

la conversation roule autour du maroc, mes deux interlocuteurs s'extasient de "l'évolution" du maroc, ses autoroutes où on n'est plus embêté par les gamins qui réclament de l'argent ou des stylos, le développement de la culture sous serre, etc, à gerber

je fais un tour en ville, et je trouve une pension où je n'ai même pas besoin de marchander le prix, raisonnable, 50 dirhams la chambre

j'installe mon vélo et toutes mes affaires dans la chambre, je me lave à l'eau froide, et je fais un tour en ville

le lendemain matin, je prends mon petit déjeuner dans un grand café, un marocain, assis à côté de moi, engage la conversation, il a vu mon vélo et tout mon barda; il me dit qu'il fait du vtt, qu'il est prof de gym dans un lycée, que l'effectif des classes tournent autour de 50 élèves; ça, je ne sais pas si on l'accepterait en france

bref, je reprends mon vélo, quelques photos, et je m'arrache de larache

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb
de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

la sortie de larache se fait par une montée assez longue, qui permet de sortir d'une zone nuageuse pour profiter du soleil qui s'annonce ce jour là bien présent

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

entre larache et tanger, les travaux de la lgv sont bien visibles

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

le bord des routes est en fleur

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

je traverse asila

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

à la sortie d'asila, un wagon, posé là près de la plage, vante les mérites écologiques de l'oncf

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

alors que, de l'autre côté de la route, un train venant de tanger file sur casa

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

je rejoins tanger vers 14h

à l'entrée de la ville se trouve un souk, dans lequel je déniche un petit restau qui propose de la kefta en brochette

l'étal du restau

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

à tanger, je me dirige vers le port, et , après m'être renseigné auprès de plusieurs personnes, je décide de prendre le bateau pour tarifa

embarquement à 17h, cela fait tout drôle de quitter le maroc

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

le bateau quitte le port de tanger

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

le soleil disparait dans la mer

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

l'arrivée du bateau à tarifa

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

débarqué du bateau, je fais quelques courses, et je repère un endroit pour camper, près de camping car

le lendemain, je rejoins le port, avec l'espoir de trouver un bus pour la france, info que j'avais pêché la veille à la gare routière de tanger, où on m'avait assuré qu'un bus de la compagnie ssr tour serait à tarifa le matin

las, une tempête fait rage, les bateaux ne circulent plus, pour le bus pour la france, c'est maccache bonneau

je décide alors de rejoindre algéciras

dernière épreuve cycliste, une montée sans fin de plusieurs kilomètres, un vent furieux de face tellement violent qu'il m'a fallu plusieurs fois mettre pied à terre pour gravir pied à pied cette route infernale

plus de 300 mètres de dénivelé pour atteindre deux cols

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

les éoliennes, solidement arrimées à la montagne, tournent à plein régime

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb
de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

le temps est loin d'être clément

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb
de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

après le franchissement des deux cols, descente réconfortante et salutaire sur algéciras

après renseignement, je prends un billet de bus pour madrid, départ prévu à 11h30

avant de m'installer dans le bus, je m'inquiète d'un futur litige avec mon vélo "correctamabile emballado", à mettre dans la soute, ou à payer un éventuel supplément, ce qui m'était arrivé l'année dernière à alméria

mais là, tout se passe bien, le chauffeur me fait signe de mettre mes bagages dans la soute, et c'est parti pour 9 heures de bus

l'arrivée prévue à madrid est 8h et demie

je m'inquiète d'une éventuelle correspondance à madrid, avec chagement de station d'autobus pour le nord, dont je ne connais pas les horaires

finalement, le bus atteint la station sud de madrid vers 8h

je déballe mes affaires, remonte mon vélo, quand je vois, accosté à un quai près de moi, un bus eurolines rutilant, dont j'apprends, par une pancarte sur le pare brise, qu'il fait la liaison madrid paris

une queue se forme devant le bus, les voyageurs, avec leur billet, confirme leur départ en passant devant une petite casemate où officie un employé de la compagnie d'autobus

à tout hasard, et lorsque la queue s'est résorbée, je demande au préposé dans la casemate s'il reste des places pour paris

il me montre alors mon vélo, et me dit qu'il faut qu'il le voit démonté avant de donner une réponse

ce que je fais illico, et il me dit ensuite d'attendre, il y aurait de la place suite à des désistement

j'attends quelques minutes, et il me dit que je peux acheter un billet, pour le vélo, c'est ok

ainsi, me voilà installé dans le bus eurolines pour douze heures assis sur un siège pas toujours bien confortable, il me laissera au futuroscope

le bus fera une première halte trois heures après son départ de madrid pour permettre aux voyageurs de se restaurer, puis fera une deuxième halte dans un garage à bus près de vitoria, pour faire le plein, et passer sous une machine à laver!!!!

ce qui peut expliquer l'aspect impeccable du bus

de marrakech à tanger, une belle parenthèse au maghreb

pour conclure, j'avoue avoir eu de l'appréhension avant mon départ, m'inquiétant pour mon hébergement, et les conditions matérielles du périple

mais ces 15 jours ont passé comme dans un rêve, j'ai du dire au moins 500 fois "salam", à tous ces gens sur le bord de la route et qui me faisaient un petit bonjour, j'ai découvert un art de vivre ancestral et pastoral que veut ringardiser notre concept de progrès et de croissance, ces gens vivant au plus près de la nature m'ont fait comprendre que je vivais chez moi un peu hors sol

j'ai extremement bien mangé, des choses simples et fraiches, l'activité physique et la nourriture m'ont donné une pêche d'enfer

le maroc helas, tenté par notre mode de vie occidentale, veut se doter de ce que nous appelons le progrès, le tgv, les supermarchés (les marjane et autres carrefour ont l'air de ne pas bien marché pour le moment, ce que j'en ai vu, ce sont des immenses parkings vides où des enfants y jouaient au foot), les autoroutes et les funestes camping cars

cette course effrenée au progrès et à la croissance, dont nous sommes persuadés de l'évolution salutaire et fatale, trouve dans la complexité de la vie marocaine une alternative, celle d'un savoir vivre ancestral et naturel, dont nous ferions bien d'y trouver un modèle écologique pour les années à veni

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 07:56

je raconte ici mon périple en italie, que j'ai effectué seul au mois d'aout

mardi 6 aout

depart de la rochelle pour bordeaux en ter, correspondance pour agen, que j'atteins vers midi; premiers tours de roues sur la piste du canal garonne, entre agen et toulouse; à toulouse, ter pour carcassonne; arrivée à carcassonne au début de la nuit; quelques tours de roue le long du canal du midi, où je m'abrite sous un petit pont, surpris par la pluie et de violents orages

voyage en italie

le ciel est zébré d'éclairs, on se croirait en plein jour, le tonnerre gronde, la pluie tombe, cela dure plus d'une heure, puis tout se calme; j'installe ma tente à côté de ce petit pont, sur les bords du canal garonne

voyage en italie

mercredi 7 aout

la plus longue étape de mon périple, presque 200 kms dans la journée

je suis la piste du canal garonne jusqu'à beziers, agde et sete, puis route jusqu'à frontignan, et piste le long de la méditerrannée jusqu'à palavas, je longe ensuite la côte jusqu'au grau du roi, et je finis la journée en trouvant un camping à aigues mortes; il pleut, vent en face, les conditions météo ne sont vraiment pas ideales

jeudi 8 aout

depart très tot le matin de aigues mortes dans un bus pour nimes, experience redoutable, où le chauffeur met la radio, cheries fm, des infos debiles, horoscopes et pub, et chansons qui s'incrustent dans votre esprit pour la journée

à nimes, je decide de rejoindre directement nice en train, que j'atteins vers 16h

premiers tours de roue sur la côte méditerrannéenne, entre nice et vintimille

après nice , la route grimpe, et un joli panorama de la côte niçoise apparait

après nice , la route grimpe, et un joli panorama de la côte niçoise apparait

monte carlo, une espece de verrue du fric pour fortunés, paradis fiscal pour les propriétaires de porsche et de yatchs rutilants, à gerber

monte carlo, une espece de verrue du fric pour fortunés, paradis fiscal pour les propriétaires de porsche et de yatchs rutilants, à gerber

passage de la frontière italienne après menton, c'est la première fois que je mets les pieds dans ce pays; je trouve un camping à l'entrée de vintimille, c'est cher, 20 euros pour la nuit

vendredi 9 aout

de vintimiglia à savona

passage à  san remo, depart d'une piste cyclable superbe qui longe la côte

passage à san remo, depart d'une piste cyclable superbe qui longe la côte

elle traverse les caps montagneux par des tunnels

elle traverse les caps montagneux par des tunnels

les vues sur la côte sont superbes

les vues sur la côte sont superbes

je reprends la route, en corniche le long de la côte

je reprends la route, en corniche le long de la côte

au camping de savona, qui est archi bondé, je trouve une place dans un tout petit recoin, coincé entre deux bungalows; je fais un tour le soir en ville, où de nombreuses animations touristiques sont proposées, dans la douceur de cette nuit estivale

samedi 10 aout

de savona à rapallo

je retrouve une piste, superbe

voyage en italie
voyage en italie

le ciel est d'un bleu d'azur, le soleil brille de tous ses feux;

je traverse gênes, j'y pique nique dans un parc, je déguste mes premières pizzas

après gênes, il est entre 13h et 14h, il fait une chaleur terrible, je veux passer une vitesse, mais le cable cède;

une pub pour un opérateur téléphonique dit : "la vie ne tient qu'à un fil", on pourrait dire de la même manière : "la vie d'un cyclotouriste ne tient qu'à un câble de dérailleur"

je me sens désemparé, car je n'ai aucun matériel pour réparer, devant moi, j'aperçois un cycliste arrêté en train de téléphoner; je l'aborde, et j'essaie de lui expliquer ma situation; il me répond en français, et me dit qu'il connaît un mécanicien pour vélos, dont la boutique est située à 500 mètres de là, et qu'il veut bien m'y conduire

La boutique ouvre à 14h30, je remercie le cycliste qui me souhaite bonne chance, et je patiente, dans cette atmosphère de début d'après midi où il fait une chaleur accablante, et où la vie semble arrêtée, chacun se réfugiant dans sa maison pour trouver repos et fraicheur

à 14h30, je vois apparaitre un piéton promenant son chien; c'est le mécano; je lui explique mon problème, je comprends qu'il commence à me dire que la réparation va être difficile, car le câble passe à l'intérieur du cadre

le vélo est installé sur sa table d'opération

voyage en italie

et la réparation, délicate, commence

voyage en italie

une demie heure après tout est revenu dans l'ordre, je peux reprendre mon vélo et continuer ma route; j'ai eu de la chance d'avoir rencontré un cycliste qui m'a bien renseigné, et un magasin de vélos ouvert le samedi après midi, en plein mois d'aout, ce qui n'était pas gagné

le dérailleur, c'est pas du luxe, surtout quand montées et descentes de succèdent régulièrement, ce qui est le cas sur le parcours que je découvre, avec de magnifiques panoramas

voyage en italie
voyage en italie

le soir, arrivée sur rapallo

voyage en italie

j'y rejoins le camping, toujours bondé et aussi cher; la journée s'achève, la soleil disparaît derrière la côte escarpée

voyage en italie

je fais un tour en ville, j'y repère un petit restau où je goute au monistrone, à la mozzarela , et où j'apprends que pomodoro veut dire tomate

voyage en italie

dimanche 11 aout

de rapallo à viareggio

étape montagneuse, 600 mètres de déniveléé

voyage en italie
voyage en italie

arrivée au point culminant, le passage d'un col, pour une descente vertigineuse jusqu'à la côte

voyage en italie

après la spezia, ça devient plus plat, et je rejoins le soir un camping à viareggio, où je fais un tour en ville, appréciant la douceur du soir, déambulant dans les rues de cette cité balnéaire en dégustant une glace

lundi 12 aout

de viareggio à san vincenzo

avec, dès le matin, passage à pise

voyage en italie
voyage en italie
voyage en italie

je traverse ensuite livourne, et je continue à suivre la côte par la via aurelia, jusqu'à san vincenzo

mardi 13 aout

de san vincenzo à ansedonia

la via aurelia

la via aurelia

il arrive, le long de la via aurelia, de trouver un sentier qui longe la route, havre provisoire de paix, là où la via aurelia est chargée d'une circulation intense

il arrive, le long de la via aurelia, de trouver un sentier qui longe la route, havre provisoire de paix, là où la via aurelia est chargée d'une circulation intense

pour rejoindre grosseto, je traverse la campagne toscane

voyage en italie

passage à grosseto, en plein après midi, dans la torpeur d'une chaleur écrasante

voyage en italie

de grosseto, pour rejoindre albinia, je fais un crochet en prenant une petite route qui traverse la campagne toscane

voyage en italie

je rejoins le soir un gros camping, à ansedonia, avec animation le soir, loto et tout le tintouin

mercredi 14 aout

de ansedonia à montalto di castro, j'emprunte toujours la via aurelia, que je fuis après, en empruntant des petites routes qui traverse la campagne toscane

il fait très chaud, tout est sec et aride, le bulldozer est nécessaire pour labourer les champs!!!!!

il fait très chaud, tout est sec et aride, le bulldozer est nécessaire pour labourer les champs!!!!!

pour le pique nique du midi, un coin ombragé est indispensable, comme est indispensable après le repas une petite sieste réparatrice

pour le pique nique du midi, un coin ombragé est indispensable, comme est indispensable après le repas une petite sieste réparatrice

le soir, je me retrouve dans un camping au bord d'un lac, à quelques dizaines de kilomètres de rome

coucher de soleil sur le lago di bracciano

coucher de soleil sur le lago di bracciano

jeudi 15 aout : Rome

il me faudra faire une vingtaine de kilomètres pour rejoindre Rome le lendemain matin; mon entrée dans Rome est un peu bizarre, parce que je passe directement des routes de banlieue d'approche à la place saint pierre

un 15 aout place saint pierre à Rome, je pensais assister à un discours du pape sur le balcon de la basilique, mais ce jour là, françois devait bouder parce que j'ai entendu dire qu'il était resté dans sa résidence de castel gandolfo; des gens pourtant était massé sur la place, et devait attendre la parole papale, mais macache, françois avait posé un lapin

un 15 aout place saint pierre à Rome, je pensais assister à un discours du pape sur le balcon de la basilique, mais ce jour là, françois devait bouder parce que j'ai entendu dire qu'il était resté dans sa résidence de castel gandolfo; des gens pourtant était massé sur la place, et devait attendre la parole papale, mais macache, françois avait posé un lapin

je sillonne les rues de Rome, entre la place de venise et le colisée, la route, d'une largeur mussolinienne, vient d'être interdite à la circulation automobile, laissant la place aux piétons

place aux piétons donc, mais pas de cyclistes à l'horizon; ils sont rares, les italiens préférant scooter et piaggio

place aux piétons donc, mais pas de cyclistes à l'horizon; ils sont rares, les italiens préférant scooter et piaggio

en remontant vers la gare de rome termini, je croise un tramway, qui fleure bon les années cinquante, preuve qu'en italie, on a su preserver, ces années là, au plus fort de l'hégémonie des bagnoles, un moyen de transport qui retrouve toutes les faveurs aujourd'hui

voyage en italie

la visite de quelques établissements religieux parait incontournable, vu le nombre incroyable de ces édifices dans la capitale italienne; les intérieurs sont somptueux, gardant tous les ores et le luxe d'une période où l'influence de la religion catholique était prédominante

voyage en italie

Il fait une chaleur étouffante, heureusement, il y a de nombreuses fontaines, où on peut s'y désaltérer, car, à ce qu'il parait toutes les fontaines romaines sont "acqua potabile"

voyage en italie

il y a du monde partout, la moindre place est envahie de touristes

voyage en italie

en fin d'après midi, je quitte rome pour Ostie, la circulation automobile y est intense, sur deux routes parallèles à deux voies

A Ostie, je cherche un camping, et, en bord de mer, je repère deux ou trois camping-casr à moitié déglingués dans un terrain vague; je me renseigne auprès de personnes que je rencontre, si je peux camper à cet endroit

C'est là que je fais la connaissance de Mario et Stepan, l'un est italien, l'autre roumain, l'un retape un bungalow pour en faire une improbable guinguette, l'autre habite une minuscule caravane, qu'il a vraisemblablement récupérée; il vient de roumanie, pour y fuir la misère

Je suis accueilli par eux avec toute la chaleur méditerrannéenne qui les habite, la femme de stepan me prépare un superbe repas du soir, puis nous essayons de communiquer, mario, stepan et moi, en sirotant une gnole roumaine, la "grapa", tellement forte qu'on la coupe avec du jus d'orange

mario et stepan

mario et stepan

la caravane de stepan

la caravane de stepan

je plante ma tente sur un terrain vague, il fait chaud, je me contente de la moustiquaire, je n'installe pas le double toit

je plante ma tente sur un terrain vague, il fait chaud, je me contente de la moustiquaire, je n'installe pas le double toit

vendredi 16 aout

je reprends la route, suivant la côte, passant à anzio, san felice circeo, hauts lieux touristiques, où je me lasse de traverser ces cités balnéaires toutes pareilles, des plages et des parkings bondés;

c'est la semaine du 15 aout, tous les italiens sont en vacances, les campings sont complets, ou hors de prix (on me propose un emplacement à 30 euros, il y en a même un qui me propose carrément 40 euros pour la nuit)

je me retrouve le soir au niveau de terracina, j'y trouve un petit village, où j'arrive à découvrir, près d'un lac, sur un chemin en impasse, un emplacement pour planter ma tente

c'est la fête dans ce village, il y a des animations, une scène est érigée sur la place principale, et, devant l'église, des enfants proposent un spectacle, sous l'oeil bienveillant du curé et de ses ouailles

des gens s'affairent dans un stand, ils préparent des assiettes pour ceux qui veulent bien diner ce soir; j'y déguste mes premières pâtes avec un verre de vin local

le soir, au soleil couchant, je rejoins l'emplacement repéré et y plante ma tente

voyage en italie

samedi 17 aout

le soleil se lève, la luminosité est dèjà parfaite, au loin, on aperçoit les sommets du lazio

voyage en italie

le soleil tape dur, mais les routes sont ombragées

voyage en italie

je traverse des villages côtiers, les couleurs sont magnifiques

voyage en italie
voyage en italie

je me rapproche de naples, et, de plus en plus, des immondices bordent le côté des routes; c'est franchement dégueulasse

voyage en italie

je trouve un camping à une quarantaine de kilomètres de naples, et là, je crois que j'ai eu mon overdose de camping italien ; jusque tard dans la nuit, j'ai eu droit à des karaoekés aux sonos tonitruantes; heureusement, j'étais épuisé, je me suis endormi au son des mélodies de variété italienne à la mode

le camping a sa plage privée, là, tout est propre, comme dirait l'autre, l'espace privé est nickel, quant à l'espace public, n'en parlons pas

voyage en italie

dimanche 18 aout

de la mer thyrénéenne à la mer adriatique

l'arrivée sur naples est feerique

voyage en italie
la fameuse baie de naples

la fameuse baie de naples

ses rues étroites et ombragées

ses rues étroites et ombragées

mais je ne resterai que quelques heures à naples, il y fait une chaleur terrible, et la saleté environnante m'importune de plus en plus; je décide de rejoindre la gare de naples, pour rejoindre foggia; moi qui adore les voyages ferroviaires, je ne suis pas déçu; en me renseignant à une machine à distribuer les billets, on me propose un aller pour foggia, départ vers 13h, changement à salerne, puis passage par potenza, pour arriver au début de la nuit à foffia, et tout ça pour 13 euros

décriptons ce billet :depart de napoli centrale pour foggia, en passant par battipaglia, potenza et rochetta

décriptons ce billet :depart de napoli centrale pour foggia, en passant par battipaglia, potenza et rochetta

en consultant une carte, on voit que le parcours proposé n'est pas le plus direct, d'abord naples salerne, puis direction l'intérieur du basilicata vers sa capitale, potenza, enfin, direction le nord pour foggia

en consultant une carte, on voit que le parcours proposé n'est pas le plus direct, d'abord naples salerne, puis direction l'intérieur du basilicata vers sa capitale, potenza, enfin, direction le nord pour foggia

le départ de naples fut laborieux; je me présente devant la rame régionale, et demande innocemment s'il y a un local vélo dans le train; un contrôleur, à l'apparence et au verbe mussolinnien, me fait comprendre qu'il n'y a pas de place pour les vélos, que je ne dois pas monter dans ce train; dépité, je m'éloigne du quai, pour y revenir sournoisement quelques minutes avant son départ, où je m'installe tant bien que mal sur une des plateforme d'accès aux places assises; las, la figure du contrôleur irascible réapparaît, et devant mon obstination, me demande où je vais; "salerne" lui réponds-je; il me fait comprendre de m'installer dans le deuxième wagon de la rame; ce que je fais, et je comprends pourquoi; il n'y a pas d'air conditionné, et aucun voyageur ne s'aventure dans l'étuve; mais bon, je m'estime heureux, et le train atteint salerne une petite heure après son départ de naples, le wagon se remplit de voyageurs, l'étuve devient vraiment étouffante, il est grand temps que je quitte ce train

gare de salerne, je quitte le train étuve qui doit rejoindre cosenza

gare de salerne, je quitte le train étuve qui doit rejoindre cosenza

je dispose d'une heure et demie avant de prendre le deuxième train; je fais un tour à salerne, où il fait une chaleur accablante

le port de salerne, en plein cagnard de début d'après midi

le port de salerne, en plein cagnard de début d'après midi

je trouve, en face la gare, un café qui propose des parts de pizza, j'en savoure une, en me disant que je suis au point le plus au sud de l'italie que je visite;

je retourne à la gare, où stationne un agv, petite fierté régionale, puisque ce train est construit à la rochelle, et qu'une compagnie privée ferroviaire italienne a achetée, et, sous le sceau du sigle italo, fait circuler ici de salerne jusqu'à turin

voyage en italie

la rame régionale pour potenza se met à quai, le départ pour le nord de la basilicita est imminent

voyage en italie

le train traverse des paysages magnifiques, au relief bosselé, toujours ça de pris,des côtes que je n'aurai pas à monter

voyage en italie
voyage en italie

la ligne suit le cours d'une rivière de montagne, et le paysage ressemble à celui que l'on découvre sur la ligne des cevennes, entre langeac et langogne

voyage en italie
voyage en italie

à potenza, je change de train, pour un antique autorail

voyage en italie

qui circulera sur une voie unique, croisant de temps en temps d'autres autorails de la m^me famille

voyage en italie

j'arrive à foggia à la tombée de la nuit, je sors de la ville, où je trouve un camping, fermé et cadenassé; je plante ma tente tout à côté, sur un terre-plein, où je ne serai pas ennuyé

lundi 19 aout

sorti de foggia, je prends la direction de san severo; un ballet incessant de camions me croisent ou me doublent, ils vont charger dans les champs des caisses de tomates, c'est la pleine saison des récoltes

le centre de san severo, des petites rues étroites, des balcons fleuris, le soleil commence à éclairer les façades des maisons

le centre de san severo, des petites rues étroites, des balcons fleuris, le soleil commence à éclairer les façades des maisons

de san severo, je rejoindrai torremagiore, puis le petit village de san paolo di civitate, juché sur un plateau, ce qui me demandera beaucoup d'efforts, sous la chaleur accablante de ce début de journée

voyage en italie

après m'être restauré de savoureuses parts de pizza dans un café du village, et m'être reposé d'une bonne sieste dans la torpeur d'un milieu de journée où chacun s'abrite à l'ombre, je dévale du plateau vers la mer, découvrant de vastes panoramas

voyage en italie
voyage en italie
un camion chargé de caisses de tomates, rejoignant vraisemblablement une usine où elles seront transformées en sauce pour accompagner les pâtes tellement apprèciées des italiens; on le voit dans les super marchés, où on peut trouver des rayons entiers de paquets de pâtes différents

un camion chargé de caisses de tomates, rejoignant vraisemblablement une usine où elles seront transformées en sauce pour accompagner les pâtes tellement apprèciées des italiens; on le voit dans les super marchés, où on peut trouver des rayons entiers de paquets de pâtes différents

de ce plateau, je dévalerai dans une immense descente jusqu'à Chieuti, puis la mer adriatique, que je commencerai à longer, avant de me trouver une halte près du bord de mer, à vasto

mardi 20 aout

moi qui cherchais la fraicheur, je suis servi, car il commence à pleuvoir dès le matin; je suis obligé de m'abriter sous un bosquet pour laisser passer une grosse averse

voyage en italie

je rejoins pescara, il pleut, j'ai le vent en face, et de plus, la route du bord de mer égrene son chapelet de villes touristiques et de plages avec parasols

je décide à pescara de prendre le train pour rejoindre ancone

la rame régionale est ici dotée d'un local pour ranger les vélos

la rame régionale est ici dotée d'un local pour ranger les vélos

la gare de pescara sous la pluie; j'en viens presque à regretter la chaleur napolitaine

la gare de pescara sous la pluie; j'en viens presque à regretter la chaleur napolitaine

entre pescara et ancone, la voie ferrée longe au plus près la côte adriatique

entre pescara et ancone, la voie ferrée longe au plus près la côte adriatique

toute une population d'émigrés, vendeurs à la sauvette, montent et descendent du train, au gré de ses nombreux arrêts, et nous rappelle ainsi que nous sommes encore dans le mezzogiorn

toute une population d'émigrés, vendeurs à la sauvette, montent et descendent du train, au gré de ses nombreux arrêts, et nous rappelle ainsi que nous sommes encore dans le mezzogiorn

arrivé en gare d'ancone, la pluie a cessé, le vent a faibli, les conditions sont idéales pour reprendre la route

arrivé en gare d'ancone, la pluie a cessé, le vent a faibli, les conditions sont idéales pour reprendre la route

le soir, je me trouve un emplacement pour planter ma tente près de senigalia, juste en bord de mer, avec un vent qui souffle très fort

mercredi 21 aout

je suis la côte, entre route et voie ferrée

une piste cyclable se faufile le long de la côte
une piste cyclable se faufile le long de la côte

une piste cyclable se faufile le long de la côte

passage à rimini

passage à rimini

le soir, après rimini, je trouve un camping, histoire de prendre une douche et de laver mes affaires, après plusieurs nuits de camping sauvage

jeudi 22 aout

le jour se lève, le temps est au beau fixe

voyage en italie

l'approche de Ravenne se fera à travers des marais, sur une piste où enfin les automobiles y seront proscrites

des carrelets, comme sur la côte charentaise
des carrelets, comme sur la côte charentaise

des carrelets, comme sur la côte charentaise

ravenne est une ville fort agréable à visiter, avec un centre piétonnier, et où je vois de nombreux cyclistes déambuler le long des rues

l'intérieur et l'extérieur d'un des monuments caractéristiques de ravenne
l'intérieur et l'extérieur d'un des monuments caractéristiques de ravenne

l'intérieur et l'extérieur d'un des monuments caractéristiques de ravenne

l'après midi, je rejoins bologne que j'atteins le soir

bologne, ses monuments massifs imposants et impressionnants
bologne, ses monuments massifs imposants et impressionnants
bologne, ses monuments massifs imposants et impressionnants

bologne, ses monuments massifs imposants et impressionnants

la nuit tombe, je me trouve un emplacement pour camper à la périphérie de bologne, le long d'une petite rivière, tout près d'un parc résidentiel

vendredi 23 aout

je rejoins modene dans la matinée, où je m'installe , près de la place centrale, à la terrasse d'un café où je prends mon goûter de dix heures

voyage en italie

modène, comme ravenne, voit de nombreux cyclistes circuler dans ses rues; pour sortir de modène et prendre la direction de ferrare, un vieil italien, âgé de 85 ans, me guidera sur son vélo; son élocution est parfaite, je comprends presque tout ce qu'il dit, de sa double trépanation, de sa forme physique qui lui permet de faire encore du vélo; la langue italienne, par la voix d'un de ce locuteur, prend ici tout son charme et sa merveilleuse musique.

la romagne, riche de ses vergers aux fruits abondants

la romagne, riche de ses vergers aux fruits abondants

je découvre, sur une dizaine de kilomètres, une piste cyclable, havre de paix et de calme, à l'inverse des routes italiennes, au bruyant trafic routier incessant

je découvre, sur une dizaine de kilomètres, une piste cyclable, havre de paix et de calme, à l'inverse des routes italiennes, au bruyant trafic routier incessant

arrivée le soir à ferrare, j'y trouverai, à sa sortie, un camping municipal où le tarif sera pour une fois abordable (13 euros)
arrivée le soir à ferrare, j'y trouverai, à sa sortie, un camping municipal où le tarif sera pour une fois abordable (13 euros)

arrivée le soir à ferrare, j'y trouverai, à sa sortie, un camping municipal où le tarif sera pour une fois abordable (13 euros)

samedi 24 aout

à la reception du camping de ferrare, on m'a indiqué qu'on pouvait rejoindre venise en suivant le po, jusqu'à choggia, où un bateau fait la navette jusqu'à venise

la piste le long du po

la piste le long du po

une ferme de la romagne, que l'on peut découvrir de la piste en surplomb

une ferme de la romagne, que l'on peut découvrir de la piste en surplomb

le po, pris ici d'un pont qui enjambe ce fleuve immense

le po, pris ici d'un pont qui enjambe ce fleuve immense

arrivée le soir à chioggia, qui a ses airs de venise, j'y trouverai un emplacement pour camper, juste à côté de la gare
arrivée le soir à chioggia, qui a ses airs de venise, j'y trouverai un emplacement pour camper, juste à côté de la gare

arrivée le soir à chioggia, qui a ses airs de venise, j'y trouverai un emplacement pour camper, juste à côté de la gare

dimanche 25 aout : venise

en fait de bateau pour rejoindre venise, où je me voyais déjà débarquer place saint marc, ce sont trois bacs successifs que j'ai du emprunter, et parcourir à vélo des morceaux de lagune entre ces parenthèses maritimes

on voit bien sur la carte qu'il faut prendre un bac de chioggia jusqu'à pellestrina, traverser la lagune, puis un autre de porto di mallarnocco jusqu'à alberoni, continuer sur cette autre lagune pour rejoindre lido di venezia, et enfin emprunter un ferry jusqu'à tronchetto, l'avant port de venise

on voit bien sur la carte qu'il faut prendre un bac de chioggia jusqu'à pellestrina, traverser la lagune, puis un autre de porto di mallarnocco jusqu'à alberoni, continuer sur cette autre lagune pour rejoindre lido di venezia, et enfin emprunter un ferry jusqu'à tronchetto, l'avant port de venise

le premier bac, de chioggia à pellestrina

le premier bac, de chioggia à pellestrina

le deuxième bac, pour rejoindre alberoni

le deuxième bac, pour rejoindre alberoni

enfin le ferry pour tronchetto

enfin le ferry pour tronchetto

quelques vues du pont du ferryquelques vues du pont du ferryquelques vues du pont du ferry
quelques vues du pont du ferry

quelques vues du pont du ferry

vues du rialtovues du rialto

vues du rialto

gondoles
gondoles

gondoles

pontsponts
pontsponts

ponts

la place saint marcla place saint marc
la place saint marcla place saint marc

la place saint marc

personnages venitiens

personnages venitiens

une rue vénitienne

une rue vénitienne

la sortie de venise se fait, par le pont de la liberté, où vies ferrées et route se cotoient

la sortie de venise se fait, par le pont de la liberté, où vies ferrées et route se cotoient

je prends ensuite la direction de padoue, en suivant dans un premier temps la route, puis en trouvant, dans un deuxième temps, un chemin de halage parfaitement goudronné longeant un canal qui m'amènera directement a padoue

quelques vues de padoue
quelques vues de padoue
quelques vues de padoue
quelques vues de padoue

quelques vues de padoue

une des particularités de la ville de padoue, c'est qu'elle possède un tramway sur pneus, moyen de transport collectif urbain hybride, entre tramway et bus, un véhicule articulé roulant sur des pneus, mais guidé par un rail central; ce système, de mon point de vue aberrant, continue cependant, malgré de multiples incidents, à être construit dans certaines villes, comme le t5 jusqu'à sarcelles, à caen, suite à de nombreux incidents, qui ont émaillée la courte vie de ce moyen de transport, la municipalité a décidé de se débarrasser  de ce système bancal pour le remplacer par un vrai tramway
une des particularités de la ville de padoue, c'est qu'elle possède un tramway sur pneus, moyen de transport collectif urbain hybride, entre tramway et bus, un véhicule articulé roulant sur des pneus, mais guidé par un rail central; ce système, de mon point de vue aberrant, continue cependant, malgré de multiples incidents, à être construit dans certaines villes, comme le t5 jusqu'à sarcelles, à caen, suite à de nombreux incidents, qui ont émaillée la courte vie de ce moyen de transport, la municipalité a décidé de se débarrasser  de ce système bancal pour le remplacer par un vrai tramway
une des particularités de la ville de padoue, c'est qu'elle possède un tramway sur pneus, moyen de transport collectif urbain hybride, entre tramway et bus, un véhicule articulé roulant sur des pneus, mais guidé par un rail central; ce système, de mon point de vue aberrant, continue cependant, malgré de multiples incidents, à être construit dans certaines villes, comme le t5 jusqu'à sarcelles, à caen, suite à de nombreux incidents, qui ont émaillée la courte vie de ce moyen de transport, la municipalité a décidé de se débarrasser  de ce système bancal pour le remplacer par un vrai tramway

une des particularités de la ville de padoue, c'est qu'elle possède un tramway sur pneus, moyen de transport collectif urbain hybride, entre tramway et bus, un véhicule articulé roulant sur des pneus, mais guidé par un rail central; ce système, de mon point de vue aberrant, continue cependant, malgré de multiples incidents, à être construit dans certaines villes, comme le t5 jusqu'à sarcelles, à caen, suite à de nombreux incidents, qui ont émaillée la courte vie de ce moyen de transport, la municipalité a décidé de se débarrasser de ce système bancal pour le remplacer par un vrai tramway

lundi 26 aout : retour à vintimille

je resterai à padoue la nuit du lundi 26 aout, il a beaucoup plu dans la soirée, je me suis réfugié sous un grand hangar, à côté d'un parking, où j'y ai déplié ma grande housse imperméable, sur laquelle j'ai étendu mon duvet, dans lequel je me suis enfoui pour dormir;

je décide ce mardi matin de rejoindre la gare de padoue, et d'y prendre un train pour verone,

quelques vues de verone
quelques vues de verone
quelques vues de verone
quelques vues de verone

quelques vues de verone

j'avais été étonné, en traversant je ne sais plus quelle ville, de découvrir une rue "cesare battisti"; je pensais qu'il s'agissait de celui qui avait fait partie des brigades rouges, réfugié d'abord en france, et maintenant au bresil; cette statue, à verone, montre qu'il existe plusieurs cesare battisti dans l'histoire politique de l'italie

j'avais été étonné, en traversant je ne sais plus quelle ville, de découvrir une rue "cesare battisti"; je pensais qu'il s'agissait de celui qui avait fait partie des brigades rouges, réfugié d'abord en france, et maintenant au bresil; cette statue, à verone, montre qu'il existe plusieurs cesare battisti dans l'histoire politique de l'italie

ce que j'ai vu dans plusieurs villes italiennes, un personnage reposant, dans une immobilité parfaite, sur la main d'un autre personnage; mais là, ils sont trois à jouer les poupées russes!!!!

ce que j'ai vu dans plusieurs villes italiennes, un personnage reposant, dans une immobilité parfaite, sur la main d'un autre personnage; mais là, ils sont trois à jouer les poupées russes!!!!

après verone, j'enchaîne sur un train qui me conduira à milan

non, ce n'est pas une église, mais le hall d'accueil de la gare de milan

non, ce n'est pas une église, mais le hall d'accueil de la gare de milan

la façade de la gare de milan, hénaurme, dans toute sa grandiloquence mussolinienne

la façade de la gare de milan, hénaurme, dans toute sa grandiloquence mussolinienne

j'ai le temps d'admirer ces vieux tramways, qui bringueballent, à la queue leu leu, sur les rues pavées de la ville

j'ai le temps d'admirer ces vieux tramways, qui bringueballent, à la queue leu leu, sur les rues pavées de la ville

car je continue mon périple, cette fois ferroviaire, vers turin, où j'ai juste le temps d'admirer le place centrala

voyage en italie

car un train m'attend pour cuneo, où je prendrai in extremis un train pour vintimille, que j'atteins la nuit tombée, accueilli dans cette dernière ville par un joli feux d'artifice

voyage en italie

après m'être restauré de ma dernière pizza italienne dans cette ville frontière, j'enfourche mon vélo pour un parcours de nuit entre vintimille et nice; parcours agréable, peu de circulation, la route est constamment éclairée, je fais donc en sens inverse un parcours déjà effectué à l'aller

aux abords de nice, par une nuit calme et douce, les lumères de la ville se reflètent dans les eaux paisibles de la méditerrannée

aux abords de nice, par une nuit calme et douce, les lumères de la ville se reflètent dans les eaux paisibles de la méditerrannée

j'arrive à nice vers les trois heures du mat', sur la promenade des anglais, un groupe de jeunes jouent au foot, plus loin, d'autres font de la musique, d'autres encore se promènent, discutent, profitant de ces derniers jours du mois d'aout;

je rejoins la gare, et, comme d'autres, j'installe ma bâche, et je m'allonge, emmitouflé dans mon duvet, sur le parvis de la gare de nice, en attendant son ouverture

mardi 27 aout

à cinq heures du mat, on est réveillé par la police ferroviaire, qui nous annonce que la gare est ouverte; mon train part à 5h55, j'arriverai à marseille vers 8h, je reprendrai un train pour avignon, où j'y prendrai mon petit déjeuner, face au rhône, puis je monterai dans un autre train pour sète, pour reprendre mon vélo pour agde, puis béziers; la tramontane s'est réveillée, j'ai le vent en face, ce n'est pas une situation idéale pour pratiquer le vélo; j'arrive à moitié épuisé à béziers, où, profitant des trains à un euro que propose la région languedoc roussillon sur certains de ses ter, je rejoins bédarieux, puis la piste cyclable bédarieux mazamet, dont les travaux d'aménagement viennent juste d'être terminés; j'emprunte donc cette piste sur une vingtaine de kilomètres, la nuit commence à tomber, je plante ma tente sur le bord de la piste

mercredi 28 aout

je reprends mon vélo, et suit cette piste absolument géniale, aménagée sur une ancienne voie ferrée, qui traverse la montagne, donc sur un parcours à peu près plat, dans un environnement superbe

le temps est au beau fixe, la piste se faufile dans la montagne

le temps est au beau fixe, la piste se faufile dans la montagne

les côtes sont effacées par de long tunnels, dont les lumières, luxe suprême, s'allument automatiquement à mon passage

les côtes sont effacées par de long tunnels, dont les lumières, luxe suprême, s'allument automatiquement à mon passage

à mazamet, je reprends un train pour toulouse, pour un tarif bien modeste, 7 euros, bénéficiant de l'avantage des "tickets mouv'" mis en place par la région midi pyrénées

à toulouse, autre ter pour dieupentale, puis je reprends la piste cyclable qui suit le canal garonne; je campe le soir un peu après moissac, près d'un grand lac

jeudi 29 aout

réveil aux aurores, le soleil fait son apparition pour cette dernière journée; en effet, je rejoindrai agen à vélo, puis je reprendrai un train pour bordeaux, suivi d'un autre pour la roche sur yon, où j'arriverai vers 18h;

dernier lever de soleil sur cette ultime journée qui conclut mon périple

dernier lever de soleil sur cette ultime journée qui conclut mon périple

conclusion

je n'ai pas accompli ce que je pensais faire, c'est-à-dire le tour complet de l'italie; cela n'a guère d'importance, car durant cette période, j'ai vécu au jour le jour, sans savoir exactement où je serais le soir, quand je m'arrêterais pour manger ou me reposer; ce qui donne une autre dimension au temps, qui paraît s'étirer, à l'inverse de ces journées ou ces semaines où tout est programmé; ici, il faut vivre avec l'imprévu, profiter des opportunités qui peuvent bousculer des projets pourtant mûrement arrêtés, côtoyer cette liberté absolue qui est de s'adapter aux circonstances du moment, se laisser porter par le hasard des instants vécus, liberté totale qui dit bien tout l'inconfort d'une perspective que l'on ne peut prévoir, déroger à cette routine quotidienne où on ne réfléchit même plus à ce qu'on vit, pour des instants toujours nouveaux, unique et imprévisibles.

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 09:16

je rends compte ici d'un périple cycliste que j'ai effectué avec ma compagne la deuxième quinzaine de juillet sur les bords du Danube, entre Allemagne, Autriche et début de la Slovaquie;

L'approche se fera en voiture

Les préparatifs à Biard

de Donaueschingen à Bratislava

La première étape du parcours d'approche nous amènera à Mulhouse, où nous y passerons notre première nuit

de Donaueschingen à Bratislava
installation de la tente au camping de l'ill à Mulhouse

installation de la tente au camping de l'ill à Mulhouse

le lendemain, nous arrivons à Donaueschingen vers midi, la voiture trouvera une place sur un parking près de la gare, nous préparons nos affaires sur les vélos pour le début de notre périple

de Donaueschingen à Bratislava

nous commençons à suivre le Danube, qui n'est encore qu'une petite rivière

de Donaueschingen à Bratislavade Donaueschingen à Bratislava

au terme de cette première journée, nous trouvons un emplacement pour camper en pleine forêt, aux alentours de Beuron

de Donaueschingen à Bratislava
un emplacement en pleine forêt, près d'une grange où on peut trouver de l'eau, c'est un début prometteur

un emplacement en pleine forêt, près d'une grange où on peut trouver de l'eau, c'est un début prometteur

le lendemain, nous reprenons nos vélos pour suivre une piste très bien aménagée, qui se faufile dans la vallée du Danube

de Donaueschingen à Bratislavade Donaueschingen à Bratislava

Nous trouvons un camping à Rottenacker

de Donaueschingen à Bratislava
un terrain aménagé près d'une grande bâtisse, entre camping à la ferme et maison d'hôte, nous partageons ce grand emplacement avec un couple de français qui sont partis de Bâle et comptent rejoindre Passau

un terrain aménagé près d'une grande bâtisse, entre camping à la ferme et maison d'hôte, nous partageons ce grand emplacement avec un couple de français qui sont partis de Bâle et comptent rejoindre Passau

le lendemain, nous rejoignons Ulm, première grande ville allemande, et nous trouvons un camping le soir à Lepheim, un village situé à une vingtaine de kilomètres de Ulm

un vrai camping, près d'un lac autour duquel nous ferons une promenade à pieds pour nous dégourdir les jambes; nous faisons également la connaissance des moustiques, qui seront très présents dans la suite de notre périple

un vrai camping, près d'un lac autour duquel nous ferons une promenade à pieds pour nous dégourdir les jambes; nous faisons également la connaissance des moustiques, qui seront très présents dans la suite de notre périple

de Donaueschingen à Bratislava

l'etape suivante nous amènera à Donauwörth, ville qui a connu de gros dégâts suite à une crue exceptionnelle qui a eu lieu au mois de juin, où le Danube a bien débordé et a causé de gros dégâts

de Donaueschingen à Bratislava

Par contre, le temps est au beau fixe, il fait une chaleur estivale qui nous contraint à nous arrêter dans des petites auberges pour nous désaltérer, dans des cours ombragées où viennent se protéger de la chaleur les autochtones

de Donaueschingen à Bratislavade Donaueschingen à Bratislava

l'étape suivante nous amènera à Ingolstadt, grosse ville touristique où nous rencontrons pas mal de cyclistes dans le camping

de Donaueschingen à Bratislava
de Donaueschingen à Bratislava

le Danube s'élargit

de Donaueschingen à Bratislavade Donaueschingen à Bratislava

apparaissent les premières centrales électriques qui barrent le fleuve

de Donaueschingen à Bratislava

et le fleuve qui grossit, mais dont le courant est encore très important, a la faveur des adeptes du canoe

de Donaueschingen à Bratislava

le lendemain, nous découvrons les gorges du Danube, enserré par des falaises abruptes; un bateau nous offre ses services pour franchir cet obstacle en toute sérénité

la piste cyclable s'arrête au pied des falaises

la piste cyclable s'arrête au pied des falaises

un bateau nous attend

un bateau nous attend

qui nous permet de franchir la passe

qui nous permet de franchir la passe

le soir, nous trouvons un camping près d'un petit port où sont attachés de nombreux petits bateaux; nous ferons connaissance autour de la table d'un couple d'allemands qui se sont réservés une semaine pour faire une boucle à partir de Munich

de Donaueschingen à Bratislava

le trajet que nous avons effectué lors de cette journée, la passe se trouve au niveau de Kelheim

de Donaueschingen à Bratislava

nous continuons notre chemin jusqu'à bogen

de Donaueschingen à Bratislava

nous découvrons des passeurs, petits bateaux mus simplement par le courant, qui permettent d'aller d'une rive à l'autre

de Donaueschingen à Bratislavade Donaueschingen à Bratislava

en traversant Regensburg, dans les rues piétonnes de la ville, un groupe de musique tibétaine propose des chants diphoniques assez impressionnants

de Donaueschingen à Bratislava

au camping de Bogen, le soir, de nombreux cyclistes comme nous font halte

de Donaueschingen à Bratislava

dernière étape allemande avant Passau, le fleuve est navigable, parcouru par de lourdes péniches

de Donaueschingen à Bratislavade Donaueschingen à Bratislava
de Donaueschingen à Bratislava
le camping de Passau, sous la brume qui tombe le soir

le camping de Passau, sous la brume qui tombe le soir

et le trajet de notre dernière étape allemande

et le trajet de notre dernière étape allemande

le trajet passau-vienne est le plus beau de tout le parcours; la piste est parfaitement plate, les paysages variés et magnifiques, là plusieurs reprises, il sera nécessaire de traverser le danube sur des petits passeurs, les cyclotouristes nombreux mais sans être gênants; l'Autriche nous a paru plus méditerrannéenne que l'Allemagne, des gens chaleureux et accueillants, un pays au riche passé mais qui a perdu beaucoup de son éclat

première étape autrichienne : de passau à untermühl

de Donaueschingen à Bratislava
de Donaueschingen à Bratislavade Donaueschingen à Bratislavade Donaueschingen à Bratislava
le camping à untermuhl, village perdu au bord d'un grand méandre du danube, avec une belle auberge, dont nous ne pourrons goûter les spécialités de restaurant, étant arrivé trop tard (la patronne de l'auberge nous a expliqué que son cuistot débauchait à 20 heures, on s'est contenté d'un gros gâteau avec une bière bien frappée

le camping à untermuhl, village perdu au bord d'un grand méandre du danube, avec une belle auberge, dont nous ne pourrons goûter les spécialités de restaurant, étant arrivé trop tard (la patronne de l'auberge nous a expliqué que son cuistot débauchait à 20 heures, on s'est contenté d'un gros gâteau avec une bière bien frappée

deuxième étape autrichienne : de untermühl à mitterkirchen

lors de cette étape, nous traverserons Linz, mais aussi nous nous hisserons sur un haut plateau pour découvrir l'ancien camp de concentration de Mauthausen

de Donaueschingen à Bratislava
c'était la première fois que je pénétrais dans un ancien camp de concentration nazi, et j'avoue y avoir ressenti angoisse et effroic'était la première fois que je pénétrais dans un ancien camp de concentration nazi, et j'avoue y avoir ressenti angoisse et effroi

c'était la première fois que je pénétrais dans un ancien camp de concentration nazi, et j'avoue y avoir ressenti angoisse et effroi

de Donaueschingen à Bratislavade Donaueschingen à Bratislava

à Mittelkirchen, nous ne trouvons pas de camping, mais un emplacement près d'un bras du Danube, où les moustiques vont littéralement nous envahir; il faudra, comme ceux qui s'occupent des abeilles, nous recouvrir des nos imperméables pour nous préserver de la piqure de ces insectes

de Donaueschingen à Bratislava

troisième étape autrichienne : de mittelkirchen à melk

de Donaueschingen à Bratislava
nous traversons de magnifiques paysages, de charmants petits villages, sous la chaleur et un soleil écrasantnous traversons de magnifiques paysages, de charmants petits villages, sous la chaleur et un soleil écrasant
nous traversons de magnifiques paysages, de charmants petits villages, sous la chaleur et un soleil écrasant

nous traversons de magnifiques paysages, de charmants petits villages, sous la chaleur et un soleil écrasant

à notre arrivée à melk, halte à la première auberge pour se désaltérer

de Donaueschingen à Bratislava

qui se révèle être également un camping

de Donaueschingen à Bratislava

et un restau où les cuistot bosse après 20 heures; le cadre est magnifique, la bouffe excellente

de Donaueschingen à Bratislava

quatrième étape autrichienne : de melk à klosterneuburg

je crois que ce sera l'étape la plus longue de tout notre périple, plus de 110 kms dans la journée

de Donaueschingen à Bratislava
nous arriverons à la tombée de la nuit au camping de Klosterneuburg, qui se situe à une dizaine de kilomètres de Vienne

nous arriverons à la tombée de la nuit au camping de Klosterneuburg, qui se situe à une dizaine de kilomètres de Vienne

journée à vienne

Le lendemain, nous parvenons au but ultime de notre périple, Vienne, que nous honorons d'une photo de sa pancarte

de Donaueschingen à Bratislava

Mais, en atteignant le centre de Vienne, ma compagne s'aperçoit que son petit sac, avec tous ses papiers, a disparu, alors qu'elle l'avait attaché sur le porte bagage arrière de son vélo; nous rebroussons chemin jusqu'au camping de klosterneuburg pour tenter de retrouver le sac, mais, macache, pas de sac; nous nous rendons à l'évidence qu'il faut prévenir les services de la carte bleue pour signaler sa perte, l'assistance parce que les clés de la voiture étaient dans le sac, etc....de quoi bien pourrir la journée; en revenant à nouveau sur Vienne, on nous indique qu'on peut signaler la disparition d'objets importants dans un commissariat, ce que fait ma compagne, et qui me raconte l'épineux problème de communiquer dans un anglais incertain avec la gente policière; bref, nous circulons sans conviction le reste de la journée à Vienne, convaincus que le sac a disparu à jamais, cependant avec le petit espoir de joindre le lendemain le service des objets trouvés par téléphone; nous rejoignons le camping de klosterburg le soir, l'humeur assombri par ce pépin imprévu

Le lendemain, au camping, nous essayons de joindre par téléphone le service des objets perdus de Vienne, on nous demande de patienter, nous patientons, mais, au bout d'un certain temps, comme nous utilisons une cabine téléphonique, nous sommes à cours de pièces et nous abandonnons donc la partie;

il nous reste un dernier recours; le service des objets perdus de Vienne est indiqué sur un plan qu'on nous a remis; nous décidons donc d'y aller, on ne sait jamais;

nous arrivons sans trop de problème à trouver le bâtiment, ma compagne entre dans le bâtiment, et moi je patiente à l'extérieur, à surveiller les vélos

de Donaueschingen à Bratislava

l'attente dure bien trois quart d'heure, à l'issue de laquelle je vois ma compagne sortir du bâtiment, l'air réjoui, son sac sous le bras; le sac avait été trouvé sur la piste, remis aux autorités policières, qui l'avait consigné, et donc remis à sa propriétaire.

Nous avons alors béni le civisme des autrichiens, car dans le sac, rien n'avait disparu, pas même un peu d'argent liquide dans un petit porte monnaie

Toute la morosité qui nous accaparait disparait d'un coup, et, pour célébrer ce miracle, nous décidons de pousser jusqu'à Bratislava, dont nous nous étions aperçu, en consultant une carte, qu'elle n'était distante de Vienne que de 70 kilomètres.

Bratislava

nous reprenons donc la piste, située sur une levée, une immense ligne droite de plusieurs dizaine de kilomètres

de Donaueschingen à Bratislava

et nous pénétrons en slovaquie, où il se met à pleuvoir; nous nous abritons sous un pont, et nous faisons la connaissance de jeunes slovaques avec leurs dröles de vélos

de Donaueschingen à Bratislava

nous atteignons enfin Bratislava, et, comme le temps est à la pluie, nous décidons de nous abriter pour cette fois ci sous un véritable toit; après s'être renseigné auprès de l'office de tourisme local, qui nous conseillait l'ibis du coin, nous avons déniché, en plein centre ville, un hôtel avec chambres communes, une espèce d'auberge de jeunesse qui nous a entièrement satisfait

l'enseigne de l'hotel, et la chambre commune, que nous avons partagé avec de jeunes voyageursl'enseigne de l'hotel, et la chambre commune, que nous avons partagé avec de jeunes voyageurs

l'enseigne de l'hotel, et la chambre commune, que nous avons partagé avec de jeunes voyageurs

nous avons pu laisser nos vélos à l'hotel, et déambuler tranquillement dans la ville la nuit tombée; sur la place principale une foule compacte était massée pour assister à un spectacle

de Donaueschingen à Bratislava

la pluie a cessé, il fait une chaleur estivale, les terrasses des restaurants sont bondés, nous dénichons un petit restau pour apprécier les spécialités locales

de Donaueschingen à Bratislava
de Donaueschingen à Bratislava

nous refaisons ensuite un petit tour en ville, et nous redécouvrons la place principale, cette fois ci vide de ses promeneurs

de Donaueschingen à Bratislava

nous rejoignons l'hôtel, pour une nuit réparatrice, dans un vrai lit, protégé par de vrais murs; il y fera particulièrement chaud, malgré les petites fenêtres de la chambre ouvertes en grand

le lendemain, nos visitons la ville

j'y admire un réseau de tramways dense et parfaitement maillé

de Donaueschingen à Bratislavade Donaueschingen à Bratislava
de Donaueschingen à Bratislava

nous nous aventurons à utiliser l'un d'entre eux, pour nous retrouver à la périphérie de la ville, dans ce qu'on pourrait appeler un paradis soviétique perdu; des barres d'immeubles largement disposées, au milieu desquelles une aire de loisirs a été aménagée, avec un grand étang, des petites plages et de nombreuses guinguettes où on peut se désaltérer ou prendre un repas léger ; un aménagement où de nombreux habitants viennent s'y reposer, se détendre ou se rencontrer;

de Donaueschingen à Bratislava

du haut du château de la ville ancienne, on peut photographier les dernières grandes réalisations urbaines de l'ère soviétique

de Donaueschingen à Bratislava
de Donaueschingen à Bratislava

à soixante kilomètres de Vienne, on peut accéder, sans franchir de frontières, à un pays où la vie est deux fois moins chère, les salaires deux fois moins élevés, et où j'ai l'impression que la volonté commune est de détruire toutes les réalisations issues de la période soviétique; c'est, de mon point de vue, ce que l'europe n'a pas fait de mieux;

je viens de finir de lire un des derniers livres de emmanuel carrere intitulé "limonov", et je trouve la phrase de vladimir poutine, en exergue de l'ouvrage, bien interessante; il écrit : "celui qui veut restaurer le communisme n'a pas de tête. Celui qui ne le regrette pas n'a pas de coeur". Belle expression paradoxale qui résume bien, de mon point de vue, ce que j'ai vu à Bratislava.

le retour

après cette belle visite de Bratislava, nous ré-enfourchons nos vélos pour amorcer le chemin inverse; nous atteindrons le soir Petronnel, petite bourgade autrichienne située à une quarantaine de kilomètres de Vienne, où nous camperons

de Donaueschingen à Bratislava

le lendemain, nous nous munissons d'un billet "einsfahrt-aus-ticket" qui permet à deux personnes avec leur vélo de se déplacer en train régional dans toute l'Autriche, pour un prix bien modique (32 euros), et nous nous hissons dans un train de banlieue qui nous fera rejoindre Vienne

de Donaueschingen à Bratislava

arrivés dans l'une des gares de Vienne, nous traversons la capitale de l'Autriche pour rejoindre la gare de Vienne Ouest, où nous attend un train pour Linz

de Donaueschingen à Bratislava

A Linz, nous reprenons nos vélos, pour une courte escapade, car nous prenons au vol un autre train régional qui nous fait avancer de quelques dizaines de kilomètres, puis nous reprenons les bords du Danube pour nous retrouver dans un camping que nous avions déjà utiliser à l'allée, où le cuistot part à huit heures du restau, et nous, on arrive après huit heures, et comme nos provisions alimentaires sont à sec, on se contentera pour ce soir là d'une grosse pâtisserie qu'on trouve à l'auberge, arrosée d'une bonne bière bien fraîche

de Donaueschingen à Bratislava

le lendemain, dernière journée de ce périple, sera, pour ma part, l'une des plus intéressante de cette aventure.

refaire en sens inverse le trajet sur l'un des plus beau tronçon de la piste, c'est absolument génial

des couleurs magnifiquesdes couleurs magnifiques

des couleurs magnifiques

une péniche interminable procède à une manoeuvre compliquée pour négocier l'énorme courbe d'un méandre du Danube
une péniche interminable procède à une manoeuvre compliquée pour négocier l'énorme courbe d'un méandre du Danubeune péniche interminable procède à une manoeuvre compliquée pour négocier l'énorme courbe d'un méandre du Danubeune péniche interminable procède à une manoeuvre compliquée pour négocier l'énorme courbe d'un méandre du Danube

une péniche interminable procède à une manoeuvre compliquée pour négocier l'énorme courbe d'un méandre du Danube

images classiques de cette superbe région
images classiques de cette superbe région

images classiques de cette superbe région

nous faisons halte à midi dans le creux d'une boucle du Danube, à Schlogen, où nous nous restaurons dans une auberge assez classieuse, une terrasse donnant sur le Danube, des serveurs en tenue régionale.......

pour monter dans un bateau qui nous fera remonter le Danube jusqu'à Passau; la vie de nabab, quoi

de Donaueschingen à Bratislava
nous admirons le paysage sur le pont supérieur du paquebot, où il fait une chaleur à la limite du supportable, essayant d'y remédier en sirotant force sodas glacés
nous admirons le paysage sur le pont supérieur du paquebot, où il fait une chaleur à la limite du supportable, essayant d'y remédier en sirotant force sodas glacés

nous admirons le paysage sur le pont supérieur du paquebot, où il fait une chaleur à la limite du supportable, essayant d'y remédier en sirotant force sodas glacés

le passage d'une écluse
le passage d'une écluse

le passage d'une écluse

retour à passau, où nous plantons notre tente dans un camping où il y a toujours autant de cyclotouristes comme nous

de Donaueschingen à Bratislava

un saut rapide à la cathédrale, d'un style baroque invraisemblable

de Donaueschingen à Bratislava

puis nous trouvons, sur une petite place de cette ville frontière, une terrasse où les gens se bousculent pour apprécier les pizzas locales; nos voisins de table sont un couple d'allemand, nous communiquons dans un anglais approximatif, il fait une chaleur estivale; profitons-en, car nos voisins nous disent que la pluie est annoncée sur passau

effectivement, le lendemain, il pleut, nous rejoignons la gare de passau, direction munich, où nous y resterons quelques heures, le temps de nous dégourdir les jambes à flâner dans la ville, et à pique niquer sur un des nombreux espaces verts de la capitale bavaroise

de Donaueschingen à Bratislava

nous reprenons ensuite un train pour Ulm, et un autre qui nous amènera jusqu'à Donaueschingen, où nous retrouverons notre voiture, intacte sur le parking de la gare

Pour conclure, on peut dire qu'on a eu vraiment de la chance, on a commencé notre périple alors que les dernières pluies sévissaient dans la région, et nous l'avons terminé alors que les premiers orages refaisaient leur apparition

parcours admirable, paradisiaque pour un cycliste dans la mesure où la plupart du trajet est situé sur une piste indépendante des bagnoles, paysages merveilleux et variés, des gens croisés attentifs et courtois, c'est une belle expérience que nous recommandons à toute personne appréciant la balade en vél

Partager cet article
Repost0
21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 14:23

ce blog va doucement évolué, comme son auteur; en effet, dans deux ans au pire, un an aux mieux, je vais poser  mes droits à la retraite; je continuerai à ecrire des articles, mais ils seront plus personnels, plus politiques, j' y parlerai du plaisir que j'ai à voyager à velo; une premiere illustration avec un periple que j'ai effectué lors de ces dernieres vacances de paques sur le flanc est méditerrannéen de l'espagne

 

le dimanche 14 avril, je prends le ter du matin pour angouleme;

premiere mise en jambe entre angouleme et libourne, premiere etape du periple, en suivant un parcours rural et buissonnier, par montmoreau et chalais, pour une premiere nuit sous la tente dans un petit village apres libourne

 

angouleme.jpg

 

 

lundi 15 avril, je rejoins tranquillement bordeaux en longeant la dordogne, puis la garonne, passant sur le pont levant de bordeaux juste mis en service

 

 

libourne.jpg

 

 

 

pont-chaban-delmas-bacalan-bastide-02.jpg

 

 

je prends le train pour narbonne à la gare saint jean en debut d'après midi, pour une correspondance pour cerbere, que j'atteindrai en debut de soirée; j'y rejoins le camping, où je plante ma tente pour une deuxieme nuit, je recommande ce camping, face à la mer, beneficiant le matin d'un magnifique lever du soleil

 

mardi 16 avril

 

parti de cerbere le matin, je rejoins d'abord Roses par des petites routes de montagne, l'escala et palamos par l'interieur des terres, pour rejoindre st feliu de guixols, où je plante ma tente dans une aire pour camping car

 

 

 

felui.jpg

 

 

quelques vues des villes traversées lors de cette journée

 

001-copie-1

 

 

 

 

002.JPG

 

 

 

003-copie-1.JPG

 

 

 

mercredi 17 avril

 

journée où je rejoindrai Barcelone, où j' y camperai à la périphérie, au bord d'un chemin cyclable; je n'ai fait que traverser barcelone, en suivant la côte par le bord de mer, par contre, pour sortir de barcelone, je me suis perdu dans les lacis d'autoroute, dans la zone industrielle du port, et il m' a fallu pas mal de détours pour retrouver la direction du sud

 

barcelone.jpg

 

 

à mon reveil à st felui, ciel bleu et soleil, il fera beau cette journée là

 

004-copie-1.JPG

 

si vous scrutez la carte juste au dessus, vous remarquerez que de saint felui à lloret, la route est en lacets tout en suivant la côte

 

005.JPG

 

 

006.JPG

 

 

007.JPG

 

 

008.JPG009.JPG

 

 

jeudi 18 avril

 

sortir de barcelone n'est pas une mince affaire, je me suis trouvé à suivre des pistes menant à l'aeroport, où le trafic aerien est très intense, et j'ai réussi à retrouver le bord de mer, où j'ai rejoint tarragone dans la soirée; je me suis trouvé à  cambrils un petit coin en bord de mer, niché près d'une aire de jeu, pour camper ce soir là

 

 

cambrils.jpg

 

 

comme la veille de barcelone à  sitges, c'est petites routes en lacets tout en suivant la côte

 

 

010-copie-1.JPG

 

011-copie-1.JPG

 

012-copie-1.JPG

 

 

après sitges, c'est plus plat, et , en vélo, on peut se frayer un chemin, même sur des passages planchéiés

 

013-copie-1.JPG

 

 

on retrouve le plat, et les longues plages de sable

 

014-copie-1.JPG

 

 

et ses maisons du bord de mer

 

015-copie-1.JPG

 

arrivée à tarragone, je me hisse sur l'esplanande qui domine la côte, pour admirer le panorama

 

016-copie-1.JPG

 

 

017-copie-1.JPG

 

 

vendredi 19 avril

 

ce sera le jour de la traversée par l'interieur du delta de l'ebre

 

amposta.jpg

 

 

pour une nuit à vinaros ou benicarlo, je ne me souviens plus

 

 

benicarlo.jpg

 

 

le jour se lève à cambrils, encore une belle journée en perspective

 

018.JPG

 

le soir, arrivée à benicarlo ou vinaros, je ne sais plus

 

019.JPG

 

 

je trouve un camping à la sortie de la ville, 6 euros la nuit, je plante la tente, douche, je range toutes mes affaires dans ma tente, je me deleste de toutes mes affaires sur mon vélo, et je reviens en ville pour siroter une cerveza, glacée à souhait

 

021.JPG

 

 

samedi 20 avril

 

ce sera une etape avec comme ville principale traversée castello

 

castello.jpg

 

 

avant castello, passage par benicassim, où on sent vraiment la chaleur et le paysage sud mediterrannéen s'installer

 

022.JPG

 

 

la seule "via verde" que j'emprunterai lors de ce periple, je crois à l'entrée de benicassim, sur l'emprise d'une ancienne voie ferrée, parcours tout plat avec tunnel à travers un relief très tourmenté

 

023.JPG

 

palmiers et hauts immeubles font desormais partie du paysage

 

024.JPG

 

 

 

025.JPG

 

arrivée à castello, où je découvre un amenagement pour bhns, comme on nous en concocte un à poitiers

 

026.JPG

 

je roule sur ce bitume tout juste mis en place, et j'entre progressivement dans le centre ville

 

027.JPG

 

l'architecture des stations est assez originale

 

028.JPG

 

et même très colorée

 

029.JPG

 

la piste du bhns se perd dans les petites rues du centre ville

 

030.JPG

 

entre castelle et valence vont se succeder des villes desertes

 

 

031.JPG

 

des chantiers apparemment abandonnés

 

032.JPG

 

je me fraie un chemin là où les bagnoles ne passent pas

 

033.JPG

 

des haltes ombragées pour promeneurs fatigués

 

034.JPG

 

 des promenades pavées qui longent les plages

 

035.JPG

 

le soir, je me trouve un emplacement juste à  côté de la mer, quel bonheur de dormir au son des vagues, quoique cette nuit là a été un peu pénible pour moi, j'ai pris des coups de soleil et je sentirai toute la nuit ces brulures qui me piquent la peau

 

dimanche 21 avril

 

lever aux aurores, j'assiste à un magnifique lever de soleil

 

036.JPG

 

cette journée va m'amener à valence, puis à oliva

 

velence

 

 

 

quelques kilometres avant valence

 

 

037

 

 

puis entrée dans le centre ville, c'est dimanche, il y a foule dans les rues

 

038

 

le centre , envahi par de nombreux visiteurs

 

039

 

 

valence est traversée par le lit d'une rivière asséchée, transformé en immenses jardins publics, que les habitants investissent pour se retrouver entre amis ou en famille, pour pique niquer et deguster une barquette de paella préparée dans d'immenses poelons sur place; la vie des habitants de valence parait très agréable, et je comprends le désarroi des ces jeunes espagnols qui, du fait de la crise, sont obligés de s'exiler dans des villes allemeandes bien grises, privés de cet environnement exceptionnel

 

à la sortie de valence, une plage au sable très très fin

 

040

 

dans la campagne environnante, des orangeraies exhalent ce parfum fort de ces fruits, dont certains arbres croulent sous le poids de ses oranges

 

041

 

je campe le soir près d'une de ces orangeraies parfumées

 

 

lundi 22 avril

 

je n'aurai pas accompli une grande distance par rapport à une carte, par contre, j'aurai accompli des tours et detours dans la montagne près des côtes, et la campagne environnante

 

disons que le parcours de la journée va de oliva jusqu'à la villa joiosa

 

altea

 

 

à denia, c'est le port qui permet aux bateaux de rejoindre les iles baleares

 

042.JPG

 

 

je me perds dans un dédale de petites routes en lacets qui se referment sur eux mêmes, bref, tout en me hissant vers des sommets improbables, je fais du sur-place

 

043.JPG

 

 

044.JPG

 

045

 

 

bref, apres m'être perdu dans la montagne, je retrouve le bord de mer et ses villes touristiques

 

046-copie-1.JPG

 

puis c'est l'arrivée à benidorm où tout est kolossal

 

047

 

 

une tour invraisemblable est encore en construction

 

048

 

 

avant alicante, je croise un petit train de banlieue, comme il en existe toujours beaucoup en espagne, notamment dans le nord, entre saint sebastien et santander

 

049.JPG

 

 

le soir, je trouve une petite crique, nichée entre deux gros batiment inoccupés, face à la mer; encore une belle nuit bercé par le chant des vagues

 

 

mardi 23 avril

 

la journée débute encore sous de bons auspices, encore un super lever de soleil face à la mer

 

050.JPG

 

la journée me poussera jusqu'à cartagene

 

carta.jpg

 

 

arrivée à alicante, où je m'arrête dans un bar pour le "café con leche" du matin

 

051.JPG

 

traversée par la plage de alicante, les touristes ont mis leurs habits d'été

 

052.JPG

 

 

je suis la côte après alicante sur des esplanades pavées, c'est très agréable de rouler dessus

 

053.JPG

 

 

mon arrivée à cartagène inaugurera ma première crevaison, un méchant clou s'est  fiché sur le pneu de ma roue arriere; après réparation, je m'arrête à une station service pour regonfler le pneu à bloc; celui qui tient la station m'aide avec le compresseur, dont j'ai du mal à brancher sur la valve; je lui dit que j'ai l'intention de rejoindre alméria; il me regarde d'un air surpris, et m'explique que la route d'almeria est très difficile et que c'est très loin de cartagène; je ne sais pas trop quoi faire, je sors de cartagène, je me gourre de route, je reviens en arrière, commence un parcours montagneux; la nuit me surprend, je plante la tente dans un endroit desert, en pleine campagne. Des chiens aboient continuellement des maisons isolées, cela m'empêche de dormir; et en pleine nuit, j'entends une grosse bête frôler la tente, un sanglier peut être; je décide de lever le camp en pleine nuit

 

mercredi 24 avril

 

derriere moi se profilent les lumières de cartagène

 

 

054.JPG

 

je débute l'ascension d'une petite route de montagne dans la nuit

 

 

055.JPG

 

 

je crois que ce sera l'etape la plus longue que j'aurai accompli dans une journée

 

 

parti de la sortie de cartagene, je rejoins d'abord canteras, puis manzarron, puis je m'eloigne de la mer pour gravir des pentes de la sierra del contal

 

agui.jpg

 

 

le paysage devient plus desertique et tourmenté

 

056.JPG

 

 

de loin, on croit que ce sont des lacs, mais en se rapprochant, on découvre des océans de serres

 

 

057.JPG

 

 

ce paysage semi desertique me fait furieusement penser au maroc

 

058.JPG

 

je rejoins une grande route, qui me permet de rejoindre aguilas, par une descente incessante d'une dizaine de kilometres, je roule vite, le vent dans le dos, sans pedaler, le bonheur!!

 

après aguilas, je retrouve le bord de mer, 

 

059-copie-1.JPG

 

060.JPG

 

 

un vent violent se lève, heureusement je l'ai dans le dos, je m'abrite cependant sur la terrasse d'un petit restaurant, où je dejeune

 

061.JPG

 

il me faut reprendre des forces, parce que de redoutables côtes m'attendent

 

062.JPG

 

 

063.JPG

 

064.JPG

 

 

le soir, je plante ma tente sur une plage au bord de mer, après carboneras, à faro roldan

 

agui-car.jpg

 

jeudi 25 avril

 

la pluie fait son apparition, et m'accompagnera jusqu'à almeria

 

je suis une autovia sur plusieurs dizaines de kilomètres, le vent dans le dos, petite descente, peu d'efforts à fournir pour maintenier une vitesse honorable

 

etape ultime de mon periple, alméria

 

almeria.jpg

 

 

je rejoins le port, où je peux laisser à l'abri mes affaires toutes trempées

 

067.JPG

 

 

derriere des grillages de protection, un bateau en partence pour nador, au maroc

 

068.JPG

 

 

je me trouve un petit bar dans le centre d'almeria, pour une biere tapas

 

069.JPG

 

 

je traine le reste de la journée à almeria, il pleut, j'achète un billet pour un bus qui me remontera à barcelone

 

d.JPG

 

avec un petit supplement de 10 euros pour le velo

 

c.JPG

 

 

et c'est parti pour plus de 14 heures de bus, mais je ne verrai pas le temps passer, trop occupé à dormir, même installé inconfortablement sur des sieges un peu durs

 

vendredi 26 avril

 

le bus s'arrête souvent, comme ici en pleine nuit, je ne sais plus si c'est castello ou benidorm

 

071.JPG

 

 

vendredi 26 avril

 

l'arrivée à la station de bus de barcelone se fait vers les 9 heures du mat, je me ballade dans barcelone, je fais le touriste

 

072.JPG

 

 

073

 

074.JPG

 

 

075.JPG

 

 

circuler à barcelone à velo, c'est pas terrible, la ville est sillonnée de voies express où se ruent les voitures, ça fait du bruit, ça sent mauvais et il faut toujours se mefier de cette circulation intense; 

une semaine plus tard, je me retrouverai à paris, où là, les bagnoles sont moins nombreuses, de nombreuses pistes cyclables, un calme relatif, loin du brouhaha bagnolistique barcelonais

 

je me retrouve à la gare de barcelona sants, où j'achete un billet pour cervera

 

b.JPG

 

 

et le soir, je me retrouve au camping de cerbere

 

samedi 27 avril

après une courte nuit, lever aux aurores, pour rejoindre la gare de cerbere, puis narbonne, où j'enveloppe mon velo, pour pouvoir monter dans le teoz pour bordeaux

 

076.JPG

 

conclusion

 

un periple comme ça, ça se rêve pendant des mois, ça se passe dans des instants brefs et fulgurants, ça se remémore pendant des années

j'y ai perdu quelques kilos, que je vais bien entendu reprendre vite fait, j'y ai vecu l'experience unique de faire du velo pendant une quinzaine, où on a l'impression d'être en dehors du système, dans un monde de liberté mais contraint par les contingences de l'appareil qui nous transporte, mais libre de musarder là où par exemple les bagnoles sont proscrites

à l'écoute de son propre corps, on en voit l'extreme resistance, sa capacité à  récupérer en une nuit, la frugalité de la nourriture qui lui suffit, cette communion permanente avec l'element exterieur que represente simplement l'air

j'ai découvert l'angoisse incessante d'avoir oublié quelque chose lorsque je descendais à toute allure des routes vertigineuses, l'angoisse d'une chaine cassée dans des routes perdues de montagne, la simplicité de se deplacer avec son barda pour se poser presque n'importe où

l'espagne que j'ai découverte ne m'a pas paru pas en crise, mais mon regard etait très partiel; j'y déplore la profusion des supermarchés sans âme, j'y ai vu des mendiants dans un etat d'extreme pauvreté, des immenses ecrans de tele dans le moindre troquet d'andalousie où passe à longueur de journée la propagande gouvernementale

je n'ai vu qu'une seule fois un affrontement entre flics et civils, chacun etant sur ses gardes

pourtant, l'espagne a rejoint le club des pays européen, barcelone devient une mégapole internationale mais y perd son âme

pourtant, cette côte est magnifique, les gens sont sympas et accueillants, c'est sur, j'y referai un tour

Partager cet article
Repost0
29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 09:47

j'ai profité de ce week end prolongé de la pentecôte pour faire la boucle des rives de la gironde

il faut prendre le bac à royan pour le verdon

 

SAM_0199.JPG

 

puis longer les rives de la gironde jusqu'à Lamarque, où un autre bac traverse dans l'autre sens l'estuaire pour rejoindre Blaye

 

 

SAM_0207.JPG

 

 

ensuite, en longeant la rive de la gironde dans l'autre sens, on rejoint Royan

 

quelques vues des deux rives

 

la piste cyclable longe la gironde

 

SAM_0202.JPG

 

 

une vue classique

 

SAM_0211.JPG

 

 

une vue de talmont

 

 

SAM_0212.JPG

Partager cet article
Repost0
3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 10:24

ce blog raconte ma passion pour la musique et son enseignement; mais j'ai d'autres centres d'intérêt, comme celui de m'organiser des périples à vélo durant les vacances; durant ces vacances d'avril, je me suis concocté une belle boucle dans le midi, alternant voyage ferroviaire et pistes cyclables; 

d'abord, le train est cher, tout le monde en convient; cependant, on peut l'utiliser à moindre frais, des cartes de réduction existent, comme la carte "avantage poitou charentes"

 

SAM_0163.JPG

 

qui permet de s'offrir un poitiers angouleme à moins de 10 euros, avec transport gratuit du vélo

 

SAM_0158.JPG

 

 

d'angouleme, j'ai rejoint toulouse en velo, traversant le vignoble bordelais, par pomerol à saint émilion, puis utilisant la magnifique voie verte bordeaux sauveterre en guyenne, rejoignant à la réole le chemin de halage du canal garonne, jusqu'à toulouse.

 

à toulouse, on peut bénéficier de réduction sur certains ter, ça s'appelle tikemouv, j'en ai pris un pour carcassonne

 

SAM_0164.JPG

 

 

de carcassonne, on peut rejoindre narbonne par la chemin de halage du canal du midi

 

de narbonne à port la nouvelle existe une magnifique voie verte, qui permet de découvrir les bords de la méditerrannée, 

 

de port la nouvelle à perpignan, les choses se compliquent, il y a la terrible tramontane, et je n'ai pas eu de chance ce jour là, j'avais le vent de face, de terribles bourrasques qui m'ont fait beaucoup souffrir

 

à perpignan, j'ai pris un ter à 1 euro, une initiative du conseil régional languedoc roussillon, qui permet de rejoindre ville franche de conflent

 

SAM_0160.JPG

 

 

le ter à l'arrêt à ill sur tet, attendant un train croiseur

 

SAM_0153.JPG

 

après une brève visite de la cité citadelle de villefranche de conflent, je prends un billet pour montlouis, pour le coup sans réduction, 

 

SAM_0162.JPG

 

 

mais pas grave, c'est le petit train jaune, un tortillard hors d'age qui vaut vraiment le déplacement, ambiance xix° siècle garantie

 

SAM_0154.JPG

 

mais ce brave "canari", comme il est désigné dans la région, va vaillamment se hisser jusqu'à montlouis, dans un décor grandiose et fabuleux de vallées vertigineuses, à plus de 1500 mètres d'altitude, où même en ce début du mois de mai persistent de grandes plaques de neige

 

SAM_0155.JPG

 

 

à partir de montlouis, je reprends le vélo, pour un brève ascension, suivie d'une descente sans fin jusqu'à limoux, des dizaines et des dizaines de kilomètres sans donner un coup de pédale, le rêve quoi, dans le décor magnifique des gorges de l'aude.

 

à limoux, je prends un bus pour carcassonne, toujours pour un euro

 

 

SAM_0159.JPG

 

 

à carcassonne, il s'agit de rejoindre enfin agen, où ma carte "avantage poitou charentes" me permet  d'emprunter un intercité de agen à saintes, puis un ter de saintes à niort, et un dernier de niort à poitiers

 

SAM_0161.JPG

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de l'aunis
  • : actualité de la musique et de son enseignement
  • Contact

Recherche