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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 07:46

nora, tina, abiké et arthur sont les 4 élèves du groupe A à Beaulieu le lundi ; ils sont d'abord disposés en demi cercle autour du piano pour apprendre la chanson de la semaine "arlequin"

 

PICT0001-copie-4.JPG

 

puis, une fois la chanson apprise, on se met au piano pour jouer les notes de la chanson

 

PICT0002-copie-4.JPGPICT0003-copie-3.JPG

 

 

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 09:25

 

.

 

Le terme oreille "absolue" laisserait penser au caractère entier, total et parfait de cette capacité à pouvoir qualifier la hauteur d'un son; cet adjectif "absolu", qui, à l'origine de son emploi dans cette expression, désignait une compréhension de la musique pure, sans recours à des paroles, fausse le sens de cette expression.

Pourtant, la lecture d'un tableau établi par Bahr Nan, psychologue australien, qui passe en revue toutes les expérimentations effectuées dans le monde entier par des chercheurs travaillant sur l'oreille absolue est sans appel : un détenteur de l'oreille absolue a une marge d'erreurs plus ou moins importante pour qualifier des hauteurs de note : sa compétence n'est donc pas absolue.

Ce tableau peut être consulté sur le site http://www.aare.edu.au/98pap/bah98029.htm

 

D'autre part, un tableau que l'on peut trouver dans un ouvrage de Teplov B.M (1947-1966). APsychologie des aptitudes musicales@ PUF, Paris, p. 147 est particulièrement troublant : des sujets, élèves d’un conservatoire, sont testés sur leur aptitude à nommer correctement des hauteurs de note (le tableau apparaît à la fin de l'article)

 

 

Voici le commentaire de Teplov : AQui pourra, en regardant ce tableau, dire où finissent les sujets doués d=OA et où commencent les sujets qui ne l=ont pas ?@

Quel est en effet le seuil à partir duquel un sujet peut prétendre être doué de l’oreille absolue ?

 

Enfin, les chercheurs ont du mal à qualifier les nuances des performances constatées par les détenteurs de l’oreille absolue : certains distinguent oreille absolue active ou passive, d’autres font la différence entre oreille absolue précise et imprécise, d’autres encore font la distinction entre oreille absolue pure et oreille absolue du piano, authentique et artificielle, et on pourrait allonger ici la liste indéfiniment.

Ma conclusion ici est de relativiser l’aura qui émanerait d’un détenteur de l’oreille absolue : car il n’y a rien de moins absolue que la compétence à laquelle il  prétend se proclamer.

 

 

Numéros des sujets         

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

Pourcentages des réponses justes

 

78

58

46

42

32

26

25

20

16

12

12

10

8

8

4

2

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 16:25

J'ai parlé d'oreille absolue en y associant la chanson de johnny "quelque chose de tennessee".

L'oreille absolue trouve son origine dans le jeu et l'imaginaire de l'enfant, si bien décrit par Romain Rolland dans son roman "Jean Christophe", dont j'ai cité un passage dans un article précédent;

Jean Christophe, histoire d'un homme, inspirée de la biographie de Beethoven, sera capable de "lire" à l'âge adulte des partitions d'orchestre, cette capacité à "lire" la musique trouvant son origine dans son expérience de la découverte des sons du piano.

Cette première étape fixe dans la mémoire de l'enfant des sons, associés aux touches du piano;

Plus tard, l'enfant apprendra à nommer les touches (solmisation), une fois acquise cette association imaginaire entre chaque touche du piano et une histoire imaginaire et singulière que l'enfant aura construite de son propre chef .

Puis, au fil de l'expérience et de la pratique musicale, tout cet imaginaire sera forclos ( comme dirait Lacan), il disparaîtra dans les limbes d'une enfance idéalisée, au profit d'un langage codé (le solfège) qui deviendra tellement preignant qu'il envahira la signifiance des sons, tout son étant automatiquement associé à un nom de note, dans un souvenir oublié des sons imaginés par l'enfant.

Ainsi sera révélé à l'adolescent son oreille absolue, lui qui ne savait même pas qu'il en était affublé.

Voilà pourquoi les élèves de première année (groupe A), apprennent un répertoire de chansons, dont les paroles vont susciter leur imaginaire (l 'histoire du pauvre petit chevreau, ou celle d'isabelle qui ne veut pas danser avec le repoussant polichinelle), qui servira de point d'ancrage à la reconnaissance future des intervalles : la stratégie pour une acquisition d'une oreille dite relative trouve ici une convergence avec celle de l'éclosion de l'oreille absolue.

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 13:50

carla va commencer à travailler "lagrima" de tarrega

 


 

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 13:47

nathan commence à travailler la mazurka choros de villa lobos

 


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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 16:00

24 jeunes chanteuses et chanteurs
issus du grand-ouest de la france.
coachés par thomas roullon,
ils préparent un programme décoiffant
sleep / e. withacre
star wars / j. williams
pour un premier concert le 11/11/11,
à pouzauges, église saint-jacques (chauffée), à 21h !

groupe vocal actif depuis 30 ans, et célèbre en vendée,
il passera le flambeau ce soir-là au tout nouveau choeur de vendée.
réunis sous la direction de pierre-marie germain,
ils interprèteront deux pièces-phares du répertoire :
steal away / negro spiritual
talijanska salata / r. genée

(quatuor, quintette, sextet, octuor et dodectuor)
jouera ses meilleurs atouts,
piochés dans son répertoire xl et ses jeux acoustiques,
donnés depuis 5 ans dans les églises, sur les parvis,
au coin des rues, sur les plateaux-télé !

 
  si vous ne pouvez pas vous déplacer au concert,
faites passer !
sinon il sera retransmis en live sur ustream
et disponible en replay
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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 08:56

quelque chose de tenessee, cette sublime chanson de michel berger interprétée par notre johnny national, aux paroles incompréhensibles mais si belles, sujettes à toutes les interprétations possibles  (Tenessee, est-ce Tenessee Williams, le fleuve, la métaphore de la tristesse, le prénom de la femme ou de la fille du clip.....?)


 

 

Pour l'oreille absolue, c'est du pareil au même : quelque part, on a tous l'oreille absolue, la nostalgie d'une voix maternelle réconfortante qu'on sait reconnaître entre mille, la voix d'êtres chers qui n'ont pas besoin de se nommer au téléphone, et qu'on reconnaît simplement à ces simples mots : " c'est moi",

 

Romain Rolland décrit les premiers moments d=un enfant qui découvre seul, dans le secret, les sons d=un piano

".....Le coeur lui bat, en appuyant le doigt sur la touche; quelquefois, il le relève, après l=avoir enfoncé à moitié, pour le poser sur une autre. Sait-on ce qui va sortir de celle-ci, plutôt que de celle-là?...Tout à coup, le son monte: il y en a de profonds, il y en a d=aigus, il y en a qui tintent, il y en a d=autres qui grondent. L=enfant les écoute longuement, un à un, diminuer et s=éteindre; ils se balancent comme des cloches, lorsqu=on est dans les champs, et que le vent les apporte et les éloigne tour à tour; puis, quand on prête l=oreille, on entend dans le lointain d=autres voix différentes qui se mêlent et tournent, ainsi que des vols d=insectes; elles ont l=air de vous appeler, de vous attirer loin.... loin...de plus en plus loin, dans les retraites mystérieuses, où elles plongent et s=enfoncent....Les voilà disparues!....Non! elles murmurent encore...Un petit battement d=ailes....Que tout cela est étrange! Ce sont comme des esprits. Qu=ils obéissent ainsi, qu=ils soient tenus captifs dans cette vieille caisse, voilà qui ne s=explique point!"

Ce texte  illustre merveilleusement l=imaginaire suscité par les sons, où l=enfant se construit son propre monde, où chaque son possède sa propre signification cosmique. A cette construction merveilleuse d=un vocabulaire sonore, se substituera vraisemblablement la codification solfégique.

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 08:46

c'est la chanson de la semaine pour les groupes A

 

une version interessante

 


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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 09:14

ose

 

 

 


vendredi 25 novembre ·  20:00 -  23:00

Lieu
gymnase de touffenet

Créé par :

En savoir plus
Rencontres d'improvisations dansées

Pour tous les danseurs 
Pour toutes les danseuses
Pour tous les curieux et amateurs de danse

L'association OTAM organise le 25 novembre , une compétition (rencontre) de danse TOUS STYLES CONFONDUS!!!!!!

SEUL FACE A LA MUSIQUE

BUT DU JEU:

Qu'est ce qu'un danseur est capable de faire lorsqu'il se retrouve avec une musique qu'il ne connaît pas et/ou sur laquelle il n'a pas l'habitude danser...

Un "jury" éclectique et confirmé devra juger la capacité du danseur à improviser, à s'adapter, à faire partager sa danse....

Côté musique : attendez vous à tout!!!! ^^

Ouvert à toutes les disciplines dansées ( salsa, hiphop, classique, contemporain,modern jazz , africaine....)


Inscription sur place

(ATTENTION : clôture des inscriptions à 20h!!)

Ca se passe au gymnase de Touffenet

8 rue Salvardor Allende
86000 Poitiers

Renseignements :

0615542760
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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 09:03

La représentation sociale est un concept de la psychologie sociale, science humaine qui, comme son nom l'indique, étudie la psychologie des masses.

La représentation sociale décrit le phénomène troublant qu'une idée que l'on croit ancrée en soi, est en fait le reflet d'une pensée collective.

L'expérimentation extrême, pour prouver ce phénomène, est de mettre une personne parmi un groupe constitué, et de le faire changer d'avis sur une proposition donnée (on fait passer des diapositives devant le sujet qui représentent des carrés, et le groupe dit dans son unanimité que ce sont des cercles; au bout d'un certain temps, le sujet se persuade que le carré est un cercle)

Concernant la musique, le fait d'être persuadé qu'on ne peut apprendre la musique sans connaître le solfège. est

une représentation sociale bien ancrée.

Une autre représentation sociale agite depuis pas mal de temps le landernau musical : c'est celle de l'oreille absolue.

Un détenteur de l'oreille absolue est capable de nommer la hauteur (en fait le nom d'une note) d'un son quelconque. Ce personnage peu fréquent rencontre, de la part de ceux qui n'en sont pas affublé, admiration, envie et questionnement : serait-ce un don de Dieu, une capacité due à l'hérédité, un privilège accordé aux êtres d'exception?

Pourtant, il n'en a pas été toujours ainsi : il suffit de lire un petit texte, intitulé "les deux amateurs", issu du recueil "Vie de Rossini" de Stendhal, paru en1824, pour apprendre que le sujet doté d'une oreille parfaite, "capable de noter tous les sons de la nature, mais sans y rien comprendre" (p.90) est en fait un sot et un cuistre qui n'éprouve aucune émotion musicale, "la musique ne lui fait aucun plaisir, autre que celui de donner execice à son talent, pour l'appréciation des sons; cet art ne dit absolument rien à son âme; et d'ailleurs, il n'a pas d'âme" (p.91)

La représentation sociale de cette capacité est en fait conditionnée par le nom qui la désigne : à l'époque où Stendhal écrit son texte, il semble qu'il n'y ait pas de mot pour la désigner, preuve qu'elle était considérée comme insignifiante (sans signifiant).

L e mot "absolu" apparaît à l'orée du XX° siècle, pour désigner la capacité à comprendre  de la musique sans texte. Ce phénomène est décrit par un musicologue allemand, Carl Dalhaus, dans un ouvrage fort intéresaant intitulé " l'idée de la musique absolue". L'ouîe absolue est la capacité à comprendre la musique pour elle-même, pour apprécier son formalisme.

Mais, sous l'effet du scientisme ambiant, propre à ce début du XX° siècle, des psychologues se persuadent que cette intelleigence à comprendre la musique est une compétence lié au corps humain : et d'ouîe, c'est-à-dire compétence intellectuelle à comprendre la musique, le mot "oreille", mot qui qualifie une partie du corps humain, apparaît et s'impose.

Depuis, des recherches incessantes et constantes font ressurgir, comme les feuilles de marronnier en automne, ce "curieux phénomène".

Pour ma part, je ne vois rien d'exceptionnel à ce qu'une personne prétende être affublée de l'oreille absolue; mais c'est une autre histoire, que je raconterai peut être par la suite.

 

 

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